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Les Bourses européennes en baisse à mi-séance

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes creusent leurs pertes vendredi à mi-séance sous le coup de la déception provoquée par les résultats ou les prévisions de banques et de grandes entreprises comme Vivendi ou BASF.

À Paris, l'indice CAC 40 perd 1,19% (4.832,99 points) vers 11h35 GMT. À Francfort, le Dax cède 1,06% et à Londres, le FTSE recule de 0,59%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,86%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,97% et le Stoxx 600 de 0,81%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse au lendemain d'un 10e record consécutif en clôture pour le Dow Jones.

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En Europe, les banques (-1,23%) font pâle figure avec des reculs de 4,21% et de 3,61% pour Standard Chartered et Royal Bank of Scotland.

La première a certes renoué avec le bénéfice en 2016 mais a décidé de ne pas verser de dividende tandis que la seconde a annoncé une forte augmentation de ses pertes neuf ans après son sauvetage par l'Etat.

Les banques italiennes souffrent également malgré la réussite de l'appel au marché d'UniCredit (-2,89%). Leur indice sectoriel perd plus de 2% alors que l'écart se creuse entre les rendements des emprunts d'Etat italien et allemand.

Ces derniers profitent de leur statut de valeur refuge en période d'incertitude politique en Europe mais aussi de la politique de rachats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE), qui pourrait devoir se tourner davantage vers les titres à court terme.

Le rendement du "schatz" à deux ans allemand est tombé vendredi à un plus bas historique de -0,94% et il pourrait enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la crise de la zone euro en 2012.

Vivendi perd plus de 4%, plus forte baisse du CAC 40 et de l'EuroStoxx 50, le groupe français de médias ayant publié des résultats 2016 grevés par les difficultés de sa filiale de télévision Canal+ en France.

Le principal frein du Stoxx 600 est néanmoins le chimiste allemand BASF, qui cède 3,5% après avoir déçu les attentes des investisseurs avec ses prévisions pour 2017.

Contre la tendance, Pearson prend plus de 5% et signe la plus forte hausse du FTSEurofirst 300. L'éditeur britannique veut réduire ses coûts et envisage la cession de certaines de ses activités après avoir enregistré en 2016 une perte avant impôts et un creusement de sa dette.

Le secteur des transports et des loisirs (+0,05%) est le seul à résister à la morosité ambiante grâce au groupe de compagnies aériennes IAG (+2,28%), qui a annoncé un programme de rachat d'actions.

Sur le marché des changes, le dollar cède encore un peu de terrain, l'euro remontant vers le niveau de 1,06 dollar, au surlendemain de la publication des "minutes" de la Réserve fédérale dont le contenu a été jugé plutôt accommodant.

Les cours du pétrole sont aussi en recul après l'annonce d'une hausse des stocks de brut pour une septième semaine consécutive aux Etats-Unis.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)