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Les Bourses européennes en hausse à mi-séance, sauf Londres

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes restent pour la plupart en très légère hausse jeudi à mi-séance, Londres exceptée, en ce jeudi de Thanksgiving marqué par la fermeture de Wall Street et de faibles volumes d'échanges.

À Paris, le CAC 40 progresse de 0,19% à 4.537,76 points. À Francfort, le Dax avance de 0,11% et à Londres, le FTSE fléchit de 0,33%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est stable (+0,07)%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro est en hausse de 0,19% et le Stoxx 600 en progrès de 0,1%.

Les indices sectoriels s'équilibrent à peu près pour ce qui est des baisses et des hausses, concourant à la stabilisation du marché, l'avance des pharmaceutiques et des valeurs de l'énergie contrebalançant par exemple le recul des télécoms et des "utilities".

Sans Wall Street, les traders n'ont guère d'éléments pour s'orienter, d'autant que les nouvelles microéconomiques et macroéconomiques sont maigres.

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Ils ont toutefois pu constater que le climat des affaires mesuré par l'indice Ifo est resté stable à un niveau élevé en Allemagne en novembre, laissant penser que les chefs d'entreprise du pays gardent le moral malgré les retombées encore incertaines de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine du 8 novembre.

Pour ce qui concerne le PIB allemand, publié avant l'ouverture des Bourses, l'office fédéral de la statistique a confirmé les chiffres qu'il avait communiqués quelques jours plus tôt, donnant une croissance réduite de moitié au troisième trimestre.

Aux valeurs, ThyssenKrupp a nettement réduit ses pertes de la matinée et ne perd plus que 0,34%. Le groupe industriel a dit qu'il prévoyait une croissance de son bénéfice d'exploitation plus faible que prévu sur son exercice en cours.

Sur le marché des changes, l'indice du dollar fléchit de 0,21% à 101,49, après avoir dépassé en séance un pic de 13 ans et demi atteint la veille.

Le marché pétrolier n'est pas très actif, avec un biais légèrement baissier, les traders s'interrogeant toujours sur le plan de réduction de la production que l'Opep veut mettre en oeuvre.

Les ministres du cartel débattront la semaine prochaine d'une réduction de 4% à 4,5% de la production de la plupart des pays membres de l'organisation, Libye et Nigeria exclus, mais le soutien de l'Irak et de l'Iran à cette proposition est loin d'être acquis.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Patrick Vignal)