Les Bourses européennes en repli à la mi-séance
PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes sont en repli à mi-séance mardi et Wall Street est attendue sans grand changement, la prudence s'imposant avant le début de la saison des résultats trimestriels.
À Paris, le CAC 40 abandonne 0,76% à 4.402,24 points vers 12h45. À Francfort, le Dax cède 0,86% et à Londres, le FTSE recule de 0,97%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 perd 0,86% et le FTSEurofirst 300 0,61%.
Les prises de bénéfice se poursuivent sur certaines valeurs ayant enregistré de bonnes performances ces dernières semaines, à l'instar de Carrefour (-2,56%). Ce mouvement est toutefois amorti par un regain d'espoir pour les marchés émergents après la clôture en nette hausse des marchés chinois: la Bourse de Shanghaï a fini au plus haut depuis sept semaines, en progression de 1,9% sur la journée.
Parmi les baisses marquantes en Europe, Saint-Gobain recule de plus de 3% après la sortie de Groupama de son capital.
A la hausse, Nokia gagne 2,07%, l'une des plus fortes hausses du FTSEurofirst 300, après le feu vert des autorités chinoises au rachat de ses activités de téléphones portables par Microsoft.
Bouygues prend 1,14% après des informations de presse évoquant des discussions en vue d'une cession éventuelle de sa filiale Bouygues Telecom.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture incertaine à Wall Street et la tendance pourrait rester hésitante en attendant les résultats trimestriels d'Alcoa après la clôture. Le Standard & Poor's 500 a enregistré sur les trois dernières séances sa plus forte baisse depuis deux mois.
Sur le marché des changes, l'euro remonte face au dollar à plus de 1,3760, la Banque centrale européenne (BCE) ne semblant pas disposée à s'engager prochainement dans une politique d'assouplissement quantitatif.
Le repli du billet vert favorise la hausse de l'or, qui prend plus de 1%.
Le métal jaune est également soutenu par les tensions persistantes en Ukraine, tout comme le pétrole: le Brent est repassé au-dessus de 106 dollars le baril, le brut léger US à plus de 101 dollars.
(Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)