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Les Bourses européennes en nette baisse à la mi-séance

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes étaient en nette baisse vendredi à la mi-séance, ayant aggravé leurs pertes enregistrées dès les premiers échanges, en réaction à divers éléments d'ordre géopolitique qui sont source d'incertitude.

L'incertitude quant à l'issue du référendum du 23 juin sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne provoque une retraite vers les actifs considérés comme les plus sûrs, obligataires en particulier, au détriment d'autres tels que les actions.

"Le référendum britannique dans moins de deux semaines, une croissance qui reste lente dans l'Union européenne et la hausse des cours pétroliers semblent prélever leur tribut sur les actions européennes", dit Markus Huber (City of London Markets.

"Avec le démarrage de l'Euro 2016 en France, le pays étant en état d'alerte face à la menace d'attentats terroristes, il se peut que les traders préfèrent, d'une manière générale, réduire, ou au moins ne pas modifier, leur exposition à l'Europe pour le moment".

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À Paris, le CAC 40 cède 1,83% à 4.325,13 points à mi-séance. À Francfort, le Dax laisse 2,10% et à Londres, le FTSE abandonne 1,60%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perd 1,74% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 2,10%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,5% à 0,7%, prolongeant ainsi la tendance de la veille.

Les rendements obligataires explorent de nouveaux planchers et les devises jugées sûres profitent aussi du climat actuel, avec en particulier des progressions du dollar face à un panier de devises et du franc suisse, qui a gagné 1,6% contre l'euro ces cinq derniers jours.

Le rendement du Bund allemand à 10 ans a ainsi touché en matinée un nouveau plus bas record de 0,022%.

Les rendements à 10 ans japonais et britanniques restent coincés à des niveaux bas sans précédent eux aussi, tandis que celui des Treasuries à 10 ans a touché jeudi son niveau le plus bas depuis plus de trois mois.

Plus de 10.000 milliards de dollars de dettes souveraines portent des rendements négatifs dans le monde, ce qui signifie que les investisseurs paient pour conserver leurs titres au lieu d'être rémunérés pour cela. La BCE n'arrange en rien les choses puisqu'elle a commencé à racheter des titres de dette "corporate" dans le cadre de l'élargissement de son plan de rachat d'actifs.

Tous les indices sectoriels sont dans le rouge, au premier rang desquels celui des bancaires (-2,63%) et celui des assurances (-2,31%), ces deux secteurs subissant actuellement le contrecoup d'un contexte de taux ultra-bas.

De fait, banques et assureurs se partagent les plus fortes pertes de l'indice EuroStoxx 500, avec en tête UniCredit (-4,8%), Banco Santander (-3,7%) et Deutsche Bank (-3,6%). Axa arrive en troisième position avec un recul de 3,54%.

Le choix d'un nouvel administrateur délégué pour UniCredit, en remplacement de Federico Ghizzoni, n'interviendra pas avant la fin juillet au plus tôt, a déclaré le président Giuseppe Vita, dans un entretien publié vendredi par le quotidien Il Sole 24 Ore.

L'action Lufthansa est en baisse marquée (-5%, plus forte baisse du Dax) et au plus bas depuis près de neuf mois après l'annonce de la démission de la directrice financière de la compagnie aérienne allemande.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Juliette Rouillon)