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Les Bourses européennes effacent leurs pertes à la mi-séance

Les Bourses européennes ont effacé leurs pertes vendredi à la mi-séance, à l'exception de Londres. À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,13% à 4.952,64 points vers 12h00 GMT, et à Francfort, le Dax prend 0,09% mais à Londres, le FTSE perd encore 0,28%. /Photo d'archives/REUTERS/Ralph Orlowski

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont effacé leurs pertes vendredi à la mi-séance, à l'exception de Londres qui est tirée vers le bas par un secteur minier particulièrement sensible à la chute des marchés d'actions en Chine et aux nouveaux signes de faiblesse de la deuxième économie mondiale.

Les Bourses chinoises ont plongé de plus de 5%, leur recul quotidien le plus marqué en trois mois, sous le coup à la fois du lancement d'une campagne des autorités boursières pour freiner les achats d'actions financés par de la dette et de la poursuite de la détérioration des résultats des entreprises industrielles.

La conviction que la Banque centrale européenne renforcera, d'une manière ou d'une autre, son soutien à la croissance de la zone euro lors de sa réunion de politique monétaire jeudi, sert toutefois de filet de sécurité au marché.

À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,13% à 4.952,64 points vers 12h00 GMT, et à Francfort, le Dax prend 0,09% mais à Londres, le FTSE perd encore 0,28%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,69% alors que l'EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,11%.

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Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street de stable à +0,27%. Les marchés américains clôtureront de manière anticipée à 18h00 GMT, après être restés fermés jeudi pour Thanksgiving Day.

En Europe, les ressources de base perdent 1,85%, plus forte baisse sectorielle, avec la retombée des cours des métaux dans un climat d'inquiétude sur Chine. Anglo American perd 6%, plus net recul de l'EuroFirst 300.

L'indice de l'énergie perd 0,64%, deuxième plus forte baisse sectorielle, dans le sillage du brut qui encore du terrain et affiche une baisse de 9% depuis le début du mois de novembre, affectés par des indicateurs décevants en Chine et la surabondance persistante de l'offre mondiale de brut.

Aux valeurs individuelles, le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon gagne 2,55%, poursuivant sa hausse de la veille après des résultats nettement meilleurs que prévu.

Sur le marché des changes, l'euro recule de plus de 0,2% face à dollar, évoluant sous la barre de 1,06 dollar, sous la pression d'un possible assouplissement de la BCE.

Le yuan est tombé à son plus bas de près de trois mois en attendant la réunion du Fonds monétaire international (FMI) lundi qui doit décider de l'entrée de la monnaie chinoise dans ses "droits de tirage spéciaux" (DTS), aux côté du dollar, de l'euro, de la livre sterling et du yen. La Banque populaire de Chine a abaissé le point médian de fluctuation du yuan à 6,3915 par dollar avant l'ouverture, son plus bas niveau depuis fin août.

Quant au nickel, surtout utilisé pour fabriquer de l'acier inoxydable, il a perdu 2% malgré l'annonce par un groupe de mineurs chinois de leur intention de abaisser leur production, les investisseurs ayant des doutes quant à la concrétisation de ces engagements. Huit producteurs chinois, dont le groupe public Jinchuan Group, ont annoncé qu'ils allaient réduire de 150.000 tonnes leur production le mis prochain et d'au moins 20% l'an prochain.

Les autres métaux sont également repartis en baisse après un bref rebond mais s'apprêtent à afficher leur première hausse hebdomadaire depuis octobre.

(Marc Jones, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)