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Les bourses européennes dans le rouge à la clôture

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse jeudi et Wall Street évolue en territoire négatif au lendemain du statu quo observé sur les taux par la Réserve fédérale américaine et alors que les investisseurs s'interrogent sur l'ampleur du mouvement d'assouplissement monétaire que pourrait décider la Banque du Japon pour accompagner le plan de relance annoncé par le gouvernement nippon.

Le regain d'inquiétude sur le secteur bancaire européen à l'approche de la publication des résultats des tests de résistance des grandes banques de l'Union européenne conduits par l'Autorité bancaire européenne prévue vendredi et des résultats de sociétés jugés décevants ont aussi pesé sur la tendance.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en recul de 0,59% (-26,38 points) à 4.420,58 points. Le Footsie britannique abandonne 0,44% et le Dax allemand 0,43%. A Milan, le FTMIB cède 2,02% tandis qu'à Madrid l'IBEX lâche 2,1%.

L'indice EuroStoxx 50 termine en recul de 1,11% et le FTSEurofirst 300 de 1,0%.

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Au moment de la clôture en Europe, Wall Street est en baisse, le Dow Jones cédant 0,37% tandis que le S&P 500 se replie de 0,13% et que le Nasdaq Composite est stable.

En Europe, l'indice des valeurs bancaires figure parmi les plus fortes baisses sectorielles du Stoxx 600 et cède 2,64%.

Les banques italiennes et espagnoles sont particulièrement sanctionnées avec le regain d'inquiétudes des investisseurs sur le niveau de capitalisation et l'ampleur des créances douteuses de plusieurs d'entre elles.

En hausse en matinée après des résultats trimestriels bien accueillis, BNP Paribas termine en baisse de 1,48% à la Bourse de Paris et Credit Suisse abandonne 5,02% à la Bourse de Zurich.

Deutsche Bank poursuit sa baisse et chute de 4,30% à la Bourse de Francfort au lendemain d'un recul de 3,15% après l'annonce d'une baisse de 20% de son produit net bancaire au deuxième trimestre.

Lloyds Banking Group chute de 5,83% après l'annonce de nouvelles suppressions de postes.

Renault perd 4,34%, Fiat Chrysler Automobile (FCA) 8,05%, plus forte baisse de l'EuroFirst 300, et Volkswagen 3,13% après leurs résultats, pesant sur l'indice européen de l'automobile et des équipementiers, en baisse de 2,65%.

Aux pétrolières, Total termine en baisse de 0,47% et Royal Dutch Shell recule de 2,88%, là aussi en réaction à la publication de leurs comptes.

L'indice sectoriel européen des pétrolières et parapétrolières chute de 1,83%, pénalisé aussi par la déprime des cours du pétrole.

Parmi les valeurs télécoms, les résultats du britanniques BT Group sont salués par une hausse de plus de 3% mais ceux de Telefonica sont sanctionnés par une chute de près de 4,52%.

Carrefour abandonne 5,49%, en tête des baisses du CAC, après des résultats du premier semestre marqués par des contreperformances en France et en Chine.

En revanche AstraZeneca bondit de près de 7,2% à la Bourse de Londres alors que le directeur général du laboratoire pharmaceutique Pascal Soriot a évoqué la possibilité qu'il soit une cible pour des prédateurs au vu de son portefeuille de traitements en développement, deux ans après avoir repoussé une offre de Pfizer.

Toujours à la Bourse de Londres où l'affaiblissement de la livre sterling depuis le vote britannique sur la sortie de l'Union européenne favorise les opérations spéciales, le distributeur de composants Premier Farnell s'envole de 18,54% après une surenchère de son homologue américain Avnet sur l'offre lancée le 14 juin par le suisse Dätwyler Holding.

Sur le marché des changes, le dollar recule, pénalisé par l’absence d’indications plus claires de la Fed sur son calendrier de hausses de taux cette année. Son indice contre un panier de devises de référence est tombé à un plus bas de huit séances à 96,287, avant de se reprendre à en 96,57, toujours en net retrait par rapport à un pic de quatre mois et demi de 97,569 atteint lundi.

Le dollar a effacé une partie de ses pertes contre la devise japonaise, à 104,84 yens contre 104,54 au plus bas, les intervenants de marché se montrant plus circonspects sur l'ampleur des nouvelles mesures d’assouplissement que la Banque du Japon pourrait annoncer à l’issue de sa réunion de politique monétaire vendredi.

L’euro s’est apprécié contre la devise américaine à un plus haut de huit séances à 1,1118 dollar, cédant ensuite une partie de ses gains pour revenir à 1,1090.

Le pétrole accentue son recul avec les craintes sur la persistance d'un excédent d'offre sur le marché, enfonçant les plus bas de trois mois atteints mercredi dans la foulée de l’annonce par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) d’une hausse inattendue des stocks de brut et d’essence aux Etats-Unis la semaine dernière.

Le contrat septembre sur le baril de Brent de la mer du Nord recule de 70 cents (-1,67%) à 41,22 dollars le baril. La même échéance sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 68 cents (-1,57%) à 41,25 dollars.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Juliette Rouillon)