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Les Bourses européennes clôturent en légère hausse

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en légère hausse jeudi, après cinq jours de baisse d'affilée, alors que deux grandes banques centrales - la Banque d'Angleterre et la Banque nationale suisse - ont confirmé leur volonté de continuer à abaisser leurs taux et que les cours du pétrole remontent.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en petite hausse de 0,07% (2,96 points) à 4.373,22 points, près de ses plus bas niveaux depuis le 4 août. Le Footsie britannique a pris 0,85% et le Dax allemand 0,51%, l'indice EuroStoxx 50 0,3% et le FTSEurofirst 300 0,57%.

L'indice de volatilité en Europe est encore retombé, de 7,49%, comme la veille, après avoir grimpé de 28% au cours des trois séances précédentes.

A la clôture en Europe, les grands indices américains sont en nette progression, de 0,8% à 1,2%, grâce au soutien d'Apple et à une série d'indicateurs mitigés qui tendent à réduire encore les anticipations de hausse des taux de la Réserve fédérale dès sa réunion de la semaine prochaine.

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La Banque d'Angleterre a maintenu sa politique monétaire tout en déclarant qu'il était probable qu'elle abaisse de nouveau son taux directeur d'ici la fin de l'année, même si l'impact immédiat du Brexit sur l'économie du Royaume-Uni s'annonce moins marqué qu'attendu il y a encore un mois.

De même, la Banque nationale suisse a maintenu, comme prévu, sa politique monétaire expansionniste, marquée principalement par des taux d'intérêt négatifs, en dépit de la montée en puissance des critiques contre son impact sur les profits des banques et sur l'épargne retraite.

Les marchés restent néanmoins toujours fragilisés par les doutes sur les capacités des banques centrales à relancer croissance et inflation et les obligations continuent à subir des dégagements de la part des investisseurs.

Les rendements, qui évoluent en sens inverse des cours, ont encore gagné un peu de terrain en Europe, bien que celui du vrai moteur du marché - l'emprunt du Trésor américain à 10 ans - se soit stabilisé près de 1,71%.

"Nous sommes à 150% focalisés sur la baisse du marché de taux", dit Michael Metcalfe, responsable de la stratégie mondiale chez State Street. "L'inquiétude du marché est que le soutien des banques centrales soit différent dans l'avenir", dit-il, ajoutant que le repli concomitant des actions et des obligations reflète "une forte réduction de l'exposition au risque".

Les investisseurs attendent les réunions de la Réserve fédérale américaine et de la Banque du Japon les 20 et 21 septembre. La probabilité médiane de voir la Fed décider d'une hausse de taux en décembre a fortement augmenté depuis un mois, selon une enquête de Reuters, actuellement à 70%.

Les cours du pétrole se redressent, après deux jours de baisse, comme le dollar, qui reste porté par la conviction que la Fed veut relever ses taux d'ici la fin de l'année malgré la morosité de la conjoncture américaine.

Les valeurs de l'assurance (+1,24%) ont affiché le plus net rebond sectoriel en Europe, après trois séances consécutives de baisse, plusieurs analystes ayant souligné l'impact de rachats à bon compte.

A Londres, les distributeurs ont fait l'actualité. La plus forte hausse du FTSE a été pour Morrisons (+7,49%), qui a fait état de la première hausse de son bénéfice semestriel en quatre ans, et la plus forte baisse (-4,86%) pour Next, dont le bénéfice au premier semestre a reculé de 1,5%.

A Paris, EDF a cédé 1,65% après le feu vert sous conditions donné par le Premier ministre britannique Theresa May à la construction d'une centrale nucléaire à Hinkley Point pour 18 milliards de livres sterling.

(Avec Marc Jones, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)