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Les Bourses européennes clôturent en baisse, Paris cède 0,98%

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en baisse mardi, éprouvant le besoin de souffler après un rally de trois mois qui aura notamment vu l'indice allemand Dax enregistrer sa meilleure performance sur un premier trimestre depuis sa création à la mi-1988.

Le CAC 40 a cédé 49,88 points ou 0,98% à 5.033,64 points. Le Footsie britannique a lâché 1,72% et le Dax 0,99%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 cédait 0,82% et le FTSEurofirst 300 0,57%.

Sur l'ensemble du premier trimestre, le CAC s'est adjugé 17,8% et l'EuroStoxx 50 a pris 18,5%, leur meilleure performance depuis 1998, dépassée encore par celle de la Bourse allemande qui s'est envolée de 22,2%.

La baisse de l'euro, elle-même alimentée par les politiques monétaires divergentes des deux côtés de l'Atlantique, et les frémissements de reprise en Europe expliquent ces gains qui contrastent avec la hausse de moins de 1% du S&P-500 à Wall Street sur la même période.

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La Bourse de Londres, hors zone euro et plombée en outre par son important compartiment des ressources de base, est aussi restée en dehors du mouvement avec un gain limité à 3,2%.

Selon les données de Thomson Reuters Datastream, la hausse des actions de la zone euro a permis d'augmenter leur valeur boursière de 665 milliards d'euros au total au premier trimestre, un montant qui représente plus de la moitié du programme d'assouplissement quantitatif que la Banque centrale européenne a lancé ce mois-ci.

Les professionnels interrogés par Reuters s'attendent à une poursuite de ce rebond sur l'ensemble de 2015, avec des prévisions moyennes de 5.350 points pour le CAC 40 au 31 décembre et de 3.900 points pour l'EuroStoxx 50.

"La BCE devrait poursuivre sa politique monétaire exceptionnellement accommodante, qui aura pour effet de maintenir les taux à de faibles niveaux et ainsi entretenir une dynamique de flux positive sur les actions", estime Antoine Bonduelle, gérant chez Alma Capital et Associés, en mettant aussi en avant l'effet favorable de la faiblesse de l'euro pour les résultats des entreprises.

La monnaie européenne, en repli de 11% sur le trimestre -du jamais vu depuis sa création- a encore cédé du terrain mardi faute d'avancée dans les discussions engagées à Bruxelles entre les représentants de la Grèce et ceux de ses créanciers internationaux.

L'euro/dollar se traitait à 1,0749 vers 17h45, en repli de 0,8% sur la journée et près d'un plus bas de 10 jours.

Aux valeurs, Valeo a rétrogradé de 2,86% à 139,05 euros, la plus forte baisse du CAC, après l'annonce par Bpifrance de la vente de 1,7% du capital de l'équipementier automobile au prix de 142,26 euros par action.

Aux télécoms, Iliad, maison-mère de Free, et Numericable-SFR ont cédé respectivement 3,23% et 1,86% dans la crainte d'une nouvelle guerre des prix.

Plus forte baisse du FTSEurofirst 300, le conglomérat danois Moeller Maersk a chuté de 11% après le détachement de son dividende.

A Londres, British American Tobacco a trébuché de 2,95% alors que le projet de fusion aux Etats-Unis entre Reynolds -dont il détient 42%- et Lorillard semble compromis, selon des informations du NYPost.

Le distributeur Kingfisher a gagné en revanche 4,33%, meilleure performance du FTSEurofirst 300, après l'annonce de ses résultats et de la fermeture de 60 magasins B&Q au Royaume-Uni.

Dans le luxe, le groupe de vente en ligne de mode Yoox a bondi de 11% à Milan après l'annonce de sa fusion avec Net-a-porter, filiale de Richemont, lequel a cédé 2,12%.

Les cours du pétrole ont poursuivi leur recul pour la troisième séance consécutive, avec le Brent en repli de 1,2% à 55,60 dollars, dans la crainte de voir un afflux iranien augmenter encore davantage une offre déjà très abondante.

Le Brent aura perdu quelque 12% sur le mois de mars et boucle son troisième trimestre consécutif de baisse.

(avec Blaise Robinson et Alexandre Boksenbaum-Granier, Véronique Tison pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)