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Les banques font pression sur le dossier TGV Tours-Bordeaux

Les banques créancières du chantier de la ligne de TGV Tours-Bordeaux ont bloqué des crédits afin de faire pression dans le litige entre la SNCF et le concessionnaire de la ligne sur le nombre de trains appelés à l'emprunter. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler

PARIS (Reuters) - Les banques créancières du chantier de la ligne de TGV Tours-Bordeaux ont bloqué des crédits afin de faire pression dans le litige entre la SNCF et le concessionnaire de la ligne sur le nombre de trains appelés à l'emprunter, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.

"Les banques de Lisea n'ont pas autorisé le versement des crédits prévus à fin novembre pour payer les travaux de la LGV SEA, en raison des risques qui pèsent sur la pérennité du projet, du fait du nombre de trains annoncé par le secrétaire d'Etat pour 2017 sur cette nouvelle ligne", dit une des sources.

Selon elle, le consortium de banques de Lisea regroupe 13 établissements, dont cinq français.

Le concessionnaire Lisea, qui réunit notamment Vinci et la Caisse des dépôts, doit être rémunéré par une redevance liée au trafic et demande au moins 19 allers-retours directs Paris-Bordeaux par jour afin que l'équilibre économique de la concession soit assuré.

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Les élus aquitains préconisent la même fréquence au nom de la régularité de la desserte. La SNCF, dont les hypothèses de trafic sont bien inférieures, proposait au printemps 13 allers-retours afin d'optimiser le remplissage de ses trains.

Après plusieurs mois de discussions et une médiation confiée à l'ancien ministre Jean Auroux, le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, a retenu fin octobre le principe de 16,5 allers-retours quotidiens directs à partir de juillet 2017, date de la mise en service de la LGV.

Engagé en 2012, le projet SEA (Sud Europe Atlantique) bénéfice d'un financement public-privé de 7,8 milliards d'euros et doit mettre Paris à deux heures de Bordeaux, un gain de temps de plus d'une heure sur le trajet actuel.

Vinci a refusé de commenter ces informations. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du ministère des Transports ou de la SNCF.

(Gilles Guillaume et Julien Ponthus, édité par Jean-Michel Bélot)