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Les attaques contre Free se multiplient, alors qu'il compte plus d'un million de clients


Un mois après sa mise en service, le réseau de Free provoque encore la polémique. Les concurrents du quatrième opérateur mobile, qui a lancé des forfaits deux fois moins chers que les leurs, l'accusent de ne pas suffisamment utiliser son réseau et de trop se reposer sur celui d'Orange, avec lequel il a signé un contrat d'itinérance. La tension est d'autant plus vive qu'Iliad compte déjà au moins 1 million de clients.

Qu'est-il reproché à Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre personnel du Monde) ? Chez Orange, on prétend que son réseau est en partie "éteint" (antennes non activées). Ses cartes SIM et ses antennes seraient paramétrées pour que les téléphones ne le trouvent pas et basculent sur le réseau d'Orange, ce qui éviterait aux clients Free de pâtir d'une infrastructure défaillante.

SFR affirme avoir réalisé 3 000 tests, "surtout dans l'Ouest, où Free dit avoir le plus d'antennes", avec des cartes SIM Free. L'opérateur soupçonne son concurrent de n'avoir pas suffisamment investi dans le réseau fixe qui relie ses antennes. Free basculerait sur Orange pour éviter les coupures ou les communications trop lentes. L'opérateur a envoyé ses constats à l'Arcep début février.

Même type de reproches pour la CFE CGC/Unsa d'Orange : "Free est peut-être dans les clous côté couverture, mais son réseau fixe, en amont des antennes, semble sous dimensionné", selon Sébastien Crozier, président du syndicat, qui doit être reçu vendredi 10 février par l'Arcep. Pour tester le réseau, le syndicaliste, qui jure n'être pas instrumentalisé par Orange, s'est appuyé sur un service en ligne, sensorly.com, qui établit des cartes de couverture grâce aux données collectées par les smartphones de bénévoles (ils téléchargent une application qui envoie des données de trafic au site).

La réponse d'Iliad est la même depuis mi-janvier : le réseau est allumé, les obligations de couverture sont respectées, il n'y a aucun paramétrage intentionnel du réseau ou des cartes SIM. "Nos concurrents font mine de découvrir qu'une couverture de 27 % de la population, ce n'est pas 27 % des communications sur notre réseau", glisse une source interne.

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"Ce n'est pas la guerre"

A l'Arcep, on reconnaît la modestie du réseau de Free : il ne compterait encore qu'un millier d'antennes, dont environ 600 allumées. "En décembre, quand nous avons procédé à une première vérification, il n'y avait ni application du contrat d'itinérance, ni clients. Nous n'étions pas dans les conditions réelles", ajoute Jean-Ludovic Silicani... Lire la suite sur Lemonde.fr

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