L'enseigne de vêtements Kaporal est officiellement placée en redressement judiciaire

C’était une demande du groupe lui-même. Ce vendredi 31 mars, l’enseigne de prêt-à-porter Kaporal a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Marseille. En conséquence, une période d’observation de six mois a été ouverte pour protéger l’entreprise et lui permettre de poursuivre son activité. "Depuis de nombreuses années, la société a fait face à des éléments extérieurs imprévisibles et imparables", avait expliqué Kaporal, marque française spécialisée dans le jean, dans un communiqué. "Gilets jaunes", pandémie liée à la Covid-19, "grèves successives", ou encore "choc inflationniste", dû notamment à la guerre en Ukraine, ont mis à mal cette entreprise dont le siège social est situé à Marseille.

L’enseigne, qui emploie 530 salariés dans 113 boutiques, avait demandé en début de semaine ce placement pour faire face à "des difficultés économiques sans précédent". Sans nouvel investisseur capable de relancer la marque, Kaporal "n’est plus en mesure d’assumer seul le paiement de ses dettes", avait-elle expliqué. Le tribunal de commerce de Marseille "prononce en date du 30 mars 2023, l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire" à l'encontre de Kaporal, en "cessation des paiements le 10 mars 2023", note le jugement.

Le groupe a été fondé en 2004 par une famille marseillaise déjà spécialisée dans le jean. Malgré 99 millions de chiffre d’affaires en 2022, l’enseigne n’a pas pu surmonter la crise qui secoue le secteur du prêt-à-porter. Camaïeu a été placé (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Trottinettes en libre-service : la consultation s'ouvre à Paris ! Où et comment voter ?
Distribution, immobilier... les nouvelles passions de Xavier Niel pour étendre son empire
Un Toulousain de 17 ans soupçonné d'être le cerveau d'une arnaque bancaire géante à 1 million d'euros
Automobile : l'embellie du marché français, porté par Peugeot et Renault en mars
Football : le contrat avec le Stade de France est "extrêmement défavorable" à la FFF