L'enquête pour viols contre Patrick Poivre d'Arvor classée sans suite
JUSTICE - Cinq mois d’enquête, mais pas de suites. Comme l’a révélé en premier Le Parisien ce vendredi 25 juin, le parquet de Nanterre a pris la décision de classer sans suite l’enquête préliminaire pour viols visant Patrick Poivre d’Arvor.
Au total, huit femmes avaient déposé des plaintes pour “viol”, “harcèlement sexuel” ou “agression sexuelle” contre PPDA, mais les investigations ont révélé que les faits étaient soit prescrits soit insuffisamment qualifiés pour faire l’objet de poursuites judiciaires.
Contactés par l’AFP, les avocats de PPDA, Jacqueline Laffont et Philippe Naepels se sont dits “très contents que la vérité ait pu être remise à l’ordre du jour”: “le parquet a souligné l’absence de matérialité des faits et l’absence d’infractions commises par notre client”, ont-ils déclaré.
Dans le communiqué expliquant sa décision, le parquet de Nanterre explique que la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP) de la Préfecture de Police de Paris a entendu au total 23 femmes, dont Florence Porcel, la plus médiatique des accusatrices de PPDA.
La plainte de PPDA classée sans suite
De son côté, l’ancienne star du journal télévisé de TF1 a “soit contesté l’existence des faits dénoncés par ces femmes, soit en a reconnu la matérialité tout en niant toute contrainte”, poursuit le parquet, qui détaille par le menu les raisons pour lesquelles les faits dénoncés étaient soit prescrits, soit impossibles à qualifier voire à prouver, et niés par Patri...
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.