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L'effet Trump se dissipe à Wall Street

par Sinead Carew

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé mercredi en baisse après plus d'une semaine de hausse qui a permis au Dow Jones d'afficher quatre records de clôture d'affilée à la suite de l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

La surprenante euphorie sur les marchés qui a suivi le succès du candidat républicain paraît terminée et les indices rentrent dans le rang avec un repli modéré pour le Dow Jones et le Standard & Poor's-500.

Le Nasdaq a en revanche fini dans le vert, les valeurs technologiques redressant la tête après avoir été délaissées au profit d'autres secteurs, notamment les banques, dans le sillage du verdict des urnes.

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L'indice Dow Jones a perdu 54,92 points, soit 0,29%, à 18.668,14. Le S&P-500, plus large, a reculé de 0,16% à 2.176,94.

Le Nasdaq Composite a progressé pour sa part de 0,36% à 5.294,58.

"On a vu aujourd'hui un effet gueule de bois", commenté Steven Chiavarone, gérant de portefeuille pour le Federated Investors Global Allocation Fund. "Le marché a intégré assez vite un scénario optimiste mais maintenant, un léger doute s'installe".

Les projets d'investissements dans les infrastructures et de baisses d'impôts du président élu, conjugués à sa volonté protectionniste, ont alimenté les anticipations d'inflation, ce qui a poussé les rendements des emprunts du Trésor américain à la hausse et fait grimper le dollar.

RESSERREMENT MONÉTAIRE EN VUE

Le billet vert a touché mercredi un pic depuis avril 2003 face à un panier de devises de référence avant d'effacer ses gains du jour et de revenir à une progression modérée d'environ 0,1%.

Sur le front obligataire, les rendements se sont apaisés après l'annonce de prix à la production aux Etats-Unis inchangés en octobre, ce qui suggère un ralentissement de l'inflation.

Les investisseurs considèrent comme quasiment acquis un relèvement des taux d'intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine en décembre, ce dont on ne semble pas douter non plus au sein de la Fed.

James Bullard, président de l'antenne de St. Louis, a ainsi déclaré mercredi qu'"il faudrait une surprise" pour que la banque centrale américaine ne procède pas à un nouveau tour de vis monétaire le mois prochain.

"Il y a eu une hausse assez vive depuis l'élection et elle a été assez impressionnante mais il me semble assez évident que cette espèce de réaction émotionnelle est désormais finie", dit Randy Frederick, vice-président du trading et des dérivés chez Charles Schwab.

"C'est le moment pour nous de revenir aux fondamentaux et nous pourrions très bien passer en position d'attente jusqu'à la réunion de la Fed", ajoute-t-il.

Aux valeurs, les distributeurs, traditionnellement parmi les derniers à publier leurs résultats trimestriels, ont connu des fortunes variées.

Target a pris 6,4% à 76,03 dollars après avoir relevé ses objectifs pour l'ensemble de l'année à la suite de ventes et d'un bénéfice trimestriels supérieurs aux attentes.

Les investisseurs ont en revanche été déçus par les résultats de Lowe's, numéro deux américain du bricolage, dont le titre a perdu 2,9% à 67,02 dollars.

Les technologiques ont tiré leur épingle du jeu, notamment Apple, qui a aidé le Nasdaq à finir en territoire positif en s'appréciant de 2,69%.

(Patrick Vignal pour le service français)