Leak de Zelda Tears of the Kingdom : Nintendo s’énerve contre l’émulation de la Switch
Le piratage du jeu vidéo The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, deux semaines avant sa sortie dans le commerce, est un choc pour Nintendo. L’entreprise japonaise s’efforce depuis de défendre ses intérêts en s’attaquant aux leaks et à tout ce qui permet de jouer au jeu piraté.
Nintendo n’a jamais été une entreprise réputée pour son indulgence à l’égard du piratage de sa propriété intellectuelle. Au contraire : le géant du jeu vidéo se montre toujours d’une grande rigueur dans la défense de ses intérêts. Il utilise tous les leviers du droit pour neutraliser les outils développés pour contourner les mesures de protection de ses consoles, et jouer à des jeux piratés.
Plus que jamais, le groupe nippon est aujourd’hui sur le sentier de la guerre, prêt à traquer tout ce qui sort des clous de la légalité. Pour la compagnie sise à Kyoto, la situation est exceptionnellement grave : son prochain blockbuster, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, fait l’objet d’une fuite critique : la suite de Breath of the Wild a été piratée et peut être téléchargée entièrement, alors qu’elle n’est même pas encore sortie.
L’incident remonte au moins à la fin du mois d’avril 2023, soit pratiquement deux semaines avant la disponibilité commerciale de Tears of the Kingdom. Depuis, les fans sont invités à la plus extrême des prudences : des internautes ont largement fait fuiter des éléments critiques de l’intrigue sur le net.