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Risques de stagnation et de déflation estompés en zone euro

Le taux de chômage dans la zone euro a reculé pour le troisième mois consécutif en janvier à 11,2% de la population active contre 11,3% (révisé) en décembre. /Photo d'archives/REUTERS/Sergio Perez

par Jan Strupczewski

BRUXELLES (Reuters) - La baisse des prix dans la zone euro a été moins forte que prévu en février, tandis que le taux de chômage a baissé en janvier pour le troisième mois d'affilée, autant de signes que les risques de stagnation économique et de déflation s'éloignent.

Selon la première estimation d'Eurostat publiée lundi, la baisse des prix s'est atténuée le mois dernier à 0,3% en rythme annuel, après un recul de 0,6% en janvier, alors que les économistes interrogés attendaient en moyenne un recul de 0,4%.

"Une double dose de bonnes nouvelles pour la zone euro. Cela pourrait diluer les craintes que la déflation ne s'installe dans la zone euro avec ses effets pervers pour la croissance à long terme", dit Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.

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"La nouvelle baisse du chômage devrait être un élément de soutien pour les consommateurs en zone euro et ils bénéficient du coup de pouce à leur pouvoir d'achat lié à la déflation."

Le taux de chômage, généralement le dernier indicateur à réagir en cas d'amélioration de la conjoncture, a reculé pour le troisième mois de suite en janvier, à 11,2% de la population active contre 11,3% (révisé) en décembre, selon Eurostat.

Eurostat précise que la chute des prix de l'énergie, qui a encore atteint 7,9% le mois dernier sur un an, et un recul de 0,2% des prix des biens industriels hors énergie sont les principales causes de la baisse de l'indice global.

L'indice des prix hors énergie et produits alimentaires non transformés, que la Banque centrale européenne (BCE) considère comme le taux d'inflation de base, affiche une hausse de 0,6% sur un an, comme en janvier.

"Avec une légère remontée des cours du pétrole, nous prévoyons que l'impact négatif de la baisse des prix de l'énergie va finir par diminuer pendant le reste de l'année", commente Gizem Kara, économiste chez BNP Paribas.

"Nous nous attendons à ce que l'inflation reste en territoire légèrement négatif pendant les deux prochains mois, avant de rebondir légèrement, pour repasser en territoire positif d'ici au milieu de l'année."

La BCE vise un taux d'inflation proche de 2% à moyen terme, ce qui l'a conduite à annoncer en janvier une augmentation de ses achats de titres sur les marchés à partir de ce mois-ci, une politique d'"assouplissement quantitatif" censée favoriser le crédit, la croissance et la remontée des anticipations d'inflation. La banque centrale devrait faire le point sur ce programme jeudi lors de sa conférence de presse qui suivra la réunion de son conseil des gouverneurs.

(Avec Paul Carrel à Berlin, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)