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Le niveau de l'euro reflète la situation économique, d'après Coeuré de la BCE

PARIS (Reuters) - Le niveau actuel de l'euro reflète l'état de la croissance en Europe et ne résulte pas d'une volonté de l'affaiblir, a déclaré Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne(BCE).

"La BCE n’a pas d’objectif de taux de change", rappelle-t-il dans une interview publiée mardi sur leparisien.fr.

"La BCE a mené une politique monétaire très expansionniste car c’était nécessaire pour recréer de l’inflation et de l’emploi dans la zone euro (...) la monnaie unique s’est ajustée en conséquence", ajoute Benoît Coeuré.

Même s'il s'est s’est déprécié de près de 30% face au dollar depuis 2011, l'euro "est aujourd’hui à un niveau approprié à la situation de l’économie européenne", indique-t-il encore.

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Le principal conseiller au commerce international du président américain Donald Trump, Peter Navarro, a accusé l'Allemagne la semaine passée d'utiliser un euro "grossièrement sous-évalué" pour accumuler un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis.

Dans une interview du quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, réplique lui aussi à Peter Navarro en déclarant que les responsables politiques doivent s'abstenir de commenter les taux de change.

L'objectif de la politique de la BCE est "la stabilité des prix et non le change", souligne-t-il.

"Avant de critiquer l’Europe, la sagesse serait d’abord de respecter les règles internationales", poursuit-il en rappelant que les règles du G7 et du G20 invitent leurs Etats membres à "s’abstenir de déclarations publiques unilatérales sur ce sujet".

Lundi, le président de la BCE Mario Draghi avait le premier réfuté les accusations de l'administration Trump en expliquant que les politiques monétaires divergentes de part et d'autre de l'Atlantique reflétaient les différents états du cycle économique de la zone euro et des Etats-Unis.

"Nous ne sommes pas des manipulateurs de devises", a-t-il affirmé devant la Commission économique du Parlement européen à Bruxelles.

(Yann Le Guernigou et Myriam Rivet, édité par Véronique Tison)