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"Le logement existant comme solution majeure"

"Le logement existant comme solution majeure"

Une tribune de Jean-François Buet, président de la Fnaim, qui revient sur l'achat-revente de logements existants en 2014.

L'année 2014 aura été un bon millésime pour les transactions de logements existants. Avec 710 000 opérations d'achat-revente, les chiffres ont fait mentir les oracles les plus sombres même si, au cours des meilleures années, il s’en concluait un peu plus de 800 000. Mais c’était bien au-delà de la décennie passée. Cette performance, surprenante eu égard au contexte politique et économique, mérite d'être interprétée.

D'abord, le marché du logement a su, depuis trois ans, se rapprocher de la solvabilité des ménages. On ne peut nier que les augmentations des années 1999-2012 (hors les baisses de 2008-2009) avaient éprouvé les capacités contributives des acquéreurs, jusqu'à exclure une forte proportion d'entre eux. Cette réalité est d'autant plus sévère dans les grandes agglomérations, qui ont connu une vitesse de croissance des prix bien plus forte que les villes moyennes ou que les territoires ruraux. Depuis trois ans, l'ensemble du pays a recouvré une certaine modération, qui a resolvabilisé la demande.

Le marché dans le parc existant a sans aucun doute également compensé l'impossibilité pour le neuf de réduire ses prix de sortie : la mobilisation foncière, tant pour les terrains publics que pour les propriétés privées, n'a pas eu lieu et la simplification des normes se fait attendre. Du coup, les promoteurs et les constructeurs de maisons individuelles ont joué de tous les curseurs, de l'amélioration de la productivité aux sacrifices sur leurs marges, sans pouvoir atteindre les résultats nécessaires. Les achats de logements existants ont, en quelque sorte, joué le rôle d'amortisseurs au profit des ménages.

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Avec le réajustement de ses prix, le marché de l’existant a donc connu un transfert venu des acquéreurs potentiels de logements issus de la promotion neuve, dont les grands gagnants ont été les primo-accédants. Peut-être sommes-nous revenus à (...)

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