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Le Drian appelle à la vigilance face aux cybermenaces

PARIS (Reuters) - Jean-Yves Le Drian appelle, dans une interview au Journal du Dimanche, "à la plus grande vigilance" face au risque potentiel de piratages informatiques ou de "cyberdéstabilisation" à moins de quatre mois de l'élection présidentielle en France.

La mise en garde du ministre français de la Défense survient dans un contexte de tensions diplomatiques entre Moscou et Washington alimentées par des accusations d'ingérences informatiques russes pendant la campagne en vue de la présidentielle américaine de novembre dernier.

"Les analyses effectuées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) n’ont pas permis à ce jour d’identifier des indices d’opérations de déstabilisation ciblant" l'élection présidentielle française d'avril-mai, indique Jean-Yves Le Drian au JDD.

"Il ne peut cependant être exclu que des opérations de même nature que celles observées aux États-Unis cherchent à perturber le processus électoral français", ajoute-t-il. "J’appelle donc chacun à la plus grande vigilance."

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En cas de cyberattaque, la France se "réserve le droit de riposter par tous les moyens qu’elle juge appropriés", prévient-il. "Cela peut passer par l’arsenal cyber dont nous disposons mais aussi par des moyens armés conventionnels. Tout dépendra des effets de l’attaque."

Fin décembre, le directeur de l'ANSSI Guillaume Poupard avait jugé le risque de cyberdéstabilisation "élevée" et avait confirmé la tenue d'une réunion de sensibilisation des partis politiques représentés au Parlement fin octobre, une première en France.

A la question de savoir si la France était à l'abri d'attaques similaires à celles observées à Washington, Jean-Yves Le Drian répond : "Non, évidemment, il ne faut pas être naïf (...) la menace cybernétique est devenue majeure y compris sur nos propres outils militaires."

"En 2016, 24.000 attaques externes ont été bloquées par nos dispositifs de sécurité", indique-t-il. "Nous avons relevé, par exemple, des tentatives d’atteinte à l’image du ministère, des attaques menées à des fins stratégiques (harcèlement, repérage, espionnage), et même des tentatives de perturbation de nos systèmes de drones."

Pour faire face à cette multiplication de cyberattaques, le ministère de la Défense a annoncé début décembre la mise en place d'un véritable commandement cyber, le Cybercom, placé sous la responsabilité directe du chef d'état-major des armées et appelé à superviser 2.600 "combattants numériques" d'ici 2019.

(Marine Pennetier, édité par Jean-Stéphane Brosse)