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Wall Street finit en baisse avec l'énergie et les matériaux

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Marcus E. Howard

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a mis fin à une série de trois séances de hausse jeudi, plombée par le recul des cours du pétrole et par des prises de bénéfice après avoir fait bon accueil la veille à la première hausse de taux aux Etats-Unis depuis neuf ans.

L'indice Dow Jones, en hausse de 1,28% mercredi après les annonces de la Réserve fédérale, est retombé de 253,25 points, soit 1,43%, à 17.495,84 points. Le Standard & Poor's-500, plus large, a cédé 31,18 points ou 1,50% à 2.041,89 et le Nasdaq Composite, à forte pondération technologiques, a reculé de 68,58 points (1,35%) à 5.002,55.

Les compartiments de l'énergie et des matières premières ont tiré le marché à la baisse dans le sillage des cours du brut, qui ont poursuivi leur glissade avec le brut léger américain qui a perdu jusqu'à 2,5% en séance, sous les 35 dollars le baril.

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Les investisseurs ont par ailleurs digéré le relèvement d'un quart de point de l'objectif des fed funds, à 0,25-0,50%, perçu comme un signe de confiance dans l'économie américaine.

Cette première hausse de taux depuis juin 2006 a en outre été accompagnée de commentaires bien reçus de Janet Yellen, la présidente de la Fed, qui a réaffirmé que la normalisation de la politique monétaire serait graduelle et conditionnée à l'évolution de l'inflation, laquelle reste loin de l'objectif de 2% de la banque centrale.

"Le marché n'est pas parvenu à conserver ses gains de l'ouverture, mais c'était à prévoir après la forte hausse d'hier", commente Peter Cardillo, analyste chez First Standard Financial à New York.

L'attention des investisseurs va maintenant se porter sur les indicateurs à venir pour évaluer la capacité de l'économie à absorber des hausses de taux, ajoute-t-il.

"A court terme, jusqu'à la fin de l'année, le pétrole et les matières premières vont revenir en tête des préoccupations", complète Karen Hiatt, gérante chez Allianz Global Investors à San Francisco.

McDONALD'S DE RECORD EN RECORD

Neuf des dix grands indices sectoriels S&P ont fini en repli, les services aux collectivités étant le seul compartiment dans le vert (+0,10%).

Le secteur de l'énergie, en repli de 2,48%, a accusé la plus forte baisse, alourdi notamment par Conocophilips (-4,19%). Chevron et Exxon, composantes du Dow Jones, ont lâché respectivement 3,10% et 1,50%.

L'indice des matériaux a perdu 1,94%, plombé par le groupe minier Newmont Mining (-7,70%).

Apple (-2,12%), la première capitalisation américaine, a retiré le plus de points au S&P et au Nasdaq. IBM (-1,82%) a pesé sur le Dow Jones, dont 29 des 30 composantes ont fini dans le rouge.

Oracle a chuté de 5,09% à 36,93 dollars, ses résultats trimestriels pourtant meilleurs que prévu n'ayant pas impressionné les investisseurs.

FedEx, qui a lui aussi battu le consensus lors du trimestre écoulé, a en revanche été recherché et le titre a pris 2,02% contre la tendance, à 151,84 dollars.

Le groupe alimentaire General Mills a été sanctionné d'un recul de 3,31% après l'annonce d'un chiffre d'affaires inférieur aux attentes.

Au sein du Dow Jones, McDonald's a atteint un record pour la troisième séance d'affilée, à 118,90 dollars, profitant du succès de ses petits déjeuners désormais servis à toute heure. Mais le titre a ensuite effacé ses gains et fini en repli de 0,29% à 117,50 dollars, laissant l'assureur-santé UnitedHealth (+0,33%) signer la seule hausse de l'indice à la clôture.

(avec Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)