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Wall Street finit en baisse pour la 2ème séance d'affilée

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en baisse mardi pour la deuxième séance consécutive, à l'issue d'une séance hésitante au gré des variations de changes, les investisseurs s'inquiétant des conséquences d'un dollar fort sur les bénéfices des entreprises exportatrices.

La devise américaine a évolué dans les deux sens au cours de la journée et l'indice du dollar face à un panier de devises de référence affichait un gain de 0,14% à la clôture de Wall Street. Face à l'euro, le dollar prenait 0,21% autour de 1,0922.

L'indice Dow Jones a perdu 104,90 points, soit 0,58%, à 18.011,14 points. Le S&P-500, plus large, a cédé 12,92 points, soit 0,61%, à 2.091,50 points.

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Le Nasdaq Composite a légèrement surperformé, avec une perte de 16,25 points (-0,32%) à 4.994,73 points, la hausse de Google ayant limité ses pertes, tout en étant repassé sous la barre des 5.000 points.

Les statistiques du jour, allant de l'inflation à l'activité manufacturière en passant par les ventes de logements, reflètent la vigueur de l'économie américaine, sans pour autant modifier les attentes en matière de relèvement de taux de la Réserve fédérale.

Les investisseurs spéculent depuis des mois sur le moment que choisira la banque centrale américaine pour commencer à resserrer sa politique monétaire et relever ses taux directeurs.

"Les statistiques sont bonnes, mais pas assez bonnes pour modifier le sentiment que nous aurons un relèvement progressif des taux de la Fed. Après la forte hausse du dollar, les indicateurs de conjoncture ne devraient pas changer la donne, à moins qu'ils ne s'améliorent de façon spectaculaire", dit Art Hogan, responsable de la stratégie chez Wunderlich Securities.

"Les investisseurs pensent que l'économie américaine est la plus forte du monde développé, mais aussi que les actions sont correctement valorisées.", ajoute-t-il.

TWITTER FRANCHIT LA RÉSISTANCE DES 50 DOLLARS

Aux valeurs, Google a pris 2,15% après l'annonce que la directrice financière de la banque d'affaires Morgan Stanley, Ruth Porat, allait quitter le groupe pour rejoindre le géant de l'internet, où elle occupera les mêmes fonctions.

Twitter a fini en hausse de 6,21% à 51,47 dollars, le titre ayant franchi son seuil de résistance à 50 dollars.

De même, Facebook, en hausse de 1,04%, a atteint un record historique, dans un volume de transaction important.

L'ensemble du secteur technologique a été actif.

Ailleurs, l'action cotée à New York du constructeur automobile Fiat Chrysler a gagné 1,78% à la suite d'une étude montrant que les coûts du travail du groupe sont nettement inférieurs à ceux de General Motors et Ford.

En revanche, la compagnie pétrolière Whiting Petroleum, qui a mis sur le marché 35 millions d'actions ordinaires dans le but de réduire sa dette, a chuté de 19,48%.

Le volume a été limité, à environ 5,29 milliards d'actions au total, en retrait par rapport aux 6,8 milliards en moyenne depuis le début du mois, selon BATS Global Markets.

Sur le marché obligataire, les rendements des obligations du Trésor américain ont baissé, les investisseurs pariant sur la persistance d'une faible inflation, ce qui devrait inciter la Fed à attendre le mois de septembre pour relever ses taux.

Les cours du pétrole ont évolué en ordre dispersé, avec un net recul du Brent, affecté par le rebond du dollar et le ralentissement de la croissance manufacturière en Chine, et une légère hausse du brut léger américain, soutenu par les bons indicateurs de conjoncture aux Etats-Unis.

(Avec Rodrigo Campos, Juliette Rouillon pour le service français)