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Wall Street plombée par les chiffres de la croissance américaine

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a souffert mercredi de l'annonce d'un ralentissement nettement plus fort que prévu de la croissance aux Etats-Unis au premier trimestre, un manque de vigueur de l'activité que la Réserve fédérale a elle-même souligné, donnant ainsi l'impression de ne pas vouloir précipiter la hausse des taux d'intérêt.

Wall Street n'a guère réagi au communiqué de la Fed publié à l'issue de deux jours de réunion de son comité de politique monétaire. Aux yeux des investisseurs, il n'apporte rien de neuf susceptible de modifier leurs anticipations quant au calendrier de relèvement des taux, qu'ils attendent pour la fin de l'année.

Dans son communiqué, la Fed n'exclut pas formellement un tour de vis monétaire lors de sa prochaine réunion. Même si cela rend théoriquement possible une telle initiative en juin, les récentes statistiques sur l'économie américaine ne plaident pas pour ce scénario.

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Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 0,2% seulement en rythme annualisé, selon la première estimation publiée par le département du Commerce, après une hausse de 2,2% sur les trois derniers mois de l'an dernier.

Il s'agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un an. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 1,0%, toujours en rythme annualisé.

Cette statistique a plombé la séance et l'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a perdu 74,61 points ou 0,41% à 18.035,53 points tandis que le Standard & Poor's, plus large, a cédé 7,91 points, soit 0,37%, à 2.106,85 points.

Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, a reculé de 31,78 points (-0,63%) à 5.023,64 points.

TWITTER DÉVISSE ENCORE

"Les gens spéculent sur le fait que nous nous trouvons dans une période creuse après une bonne progression l'année dernière et le rythme et l'élan que nous connaissons à l'entame du deuxième trimestre ne semblent pas aussi puissants qu'espéré", a commenté Omar Aguilar, de Charles Schwab Management à San Francisco.

La hausse des cours du pétrole a en revanche permis aux valeurs de l'énergie de signer la meilleure performance sectorielle avec une progression de 0,71%.

Outre les paramètres macro-économiques, certains résultats d'entreprise ont contribué à la baisse des indices.

L'action Twitter, qui a déjà plongé de plus de 18% mardi, a encore dévissé de près de 9%, toujours pénalisé par la révision à la baisse par le site de micro-blogging de sa prévision de chiffre d'affaires annuel.

Le titre United Steel a abandonné plus de 11% après que le sidérurgiste a revu à la baisse sa prévision d'excédent brut d'exploitation pour cette année.

Le titre Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a perdu 5,53% avec l'annonce par le constructeur automobile italo-américain de résultats trimestriels légèrement inférieurs aux attentes.

Le secteur aéronautique a souffert d'une combinaison de facteurs avec les résultats mal accueillis par les investisseurs de Spirit Airlines (-9,27%), les chiffres de la croissance américaine et la hausse des cours du pétrole. L'indice sectoriel aéronautique du Dow Jones a perdu plus de 3%. United Continental et Delta Airlines ont reculé toutes deux d'environ 2,5%.

Contre la tendance, l'action Salesforce.com s'est envolée de plus de 11%. Bloomberg a rapporté que la société de logiciels "cloud" travaillait avec des conseillers financiers après avoir été approchée par un potentiel acquéreur.

De même, leurs résultats appréciés des investisseurs ont permis à Mondelez International (5,16%), Goodyear (+4,38%) et dans une moindre mesure Hilton (+1,08%) de se distinguer dans un climat morose.

(Bertrand Boucey pour le service français)