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Wall Street reflue avec les pétrolières, hausse du Nasdaq

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - Wall Street est repartie à la baisse jeudi, plombée par les valeurs de l'énergie, oubliant déjà l'enthousiasme de la veille motivé par les dernières déclarations de la Réserve fédérale en matière de politique monétaire.

L'indice Dow Jones des grandes valeurs a perdu 117,16 points, soit 0,65%, à 17.959,03 points et le Standard & Poor's 500 a reculé de 10,23 points ou 0,49% à 2.089,27 points.

Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, a avancé à l'inverse de 9,55 points (0,19%) à 4.992,38 points, soutenu par Facebook.

Les indices avaient gagné plus de 1% mercredi en réaction au communiqué de politique monétaire de la Fed qui a réduit ses prévisions de croissance et d'inflation et indiqué qu'elle agirait sans précipitation sur ses taux d'intérêt, même si elle a supprimé toute référence à une attitude "patiente".

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Interrogés par Reuters, les économistes des grandes banques de Wall Street s'attendent désormais à ce que la Fed attende le mois de septembre avant de commencer à relever ses taux, alors qu'une majorité tablait jusque-là sur un premier resserrement en juin.

"La Fed s'est peut-être mise dans une situation délicate", commente de son côté Keith Bliss, vice-président senior chez Cuttone & Co à New York. "Il y a le risque que les indicateurs économiques continuent de se dégrader et puis il y a ce dollar qui est comme un train fou."

Les nombreuses statistiques du jour ont semblé conforter la banque centrale dans son souci de rester prudente avant d'augmenter ses taux pour la première fois depuis 2006.

Les inscriptions au chômage n'ont que légèrement augmenté la semaine dernière, à 291.000 contre 290.000 (révisé) la semaine d'avant alors que le consensus était à 292.000.

L'indice de la Fed de Philadelphie a montré quant à lui que la croissance de l'activité industrielle avait encore ralenti en mars dans le ressort de cette antenne de la Fed, à son rythme le plus lent depuis février 2014.

L'indice des indicateurs avancés, calculé par l'organisation patronale Conference Board, n'a que légèrement progressé en février, confortant l'hypothèse d'un ralentissement de la croissance au premier trimestre.

Le déficit courant des Etats-Unis a lui fortement augmenté au quatrième trimestre pour atteindre son niveau le plus élevé depuis le deuxième trimestre 2012, la vigueur du dollar ayant pénalisé les exportations.

APPLE PROFIL BAS POUR SES DÉBUTS DANS LE DOW

Après sa forte baisse de la veille, le dollar est reparti à la hausse jeudi, revenant autour de 1,06 pour un euro, ce qui a contribué à une rechute des cours du pétrole qui pâtissent par ailleurs de craintes d'une offre surabondante. Le brut léger américain perdait 2,6% au moment de la clôture de Wall Street.

L'indice des ressources de base et celui de l'énergie ont cédé 1,7%, les plus fortes baisses des 10 grands indices sectoriels S&P, avec notamment des reculs de 1,93% pour Exxon Mobil et de 1,83% pour Chevron, deux composantes du Dow Jones.

Nucor, le premier sidérurgiste américain, a chuté de 6,44% après avoir averti sur ses résultats, entraînant l'indice Dow Jones du secteur (-4,80%).

Facebook a pris 2,27% à 82,75 dollars sur le Nasdaq, dans de gros volumes, bénéficiant toujours de l'annonce mardi de la mise en place prochaine d'un service de paiement par application mobile. Le titre a atteint en séance un record à 83,00 dollars.

Le Nasdaq a aussi été soutenu par le compartiment des biotechnologiques, avec notamment Regeneron Pharma en hausse de 2,95% à 486,02 dollars et Biogen Idec qui a gagné 1,34% à 433,65 dollars, aidé par Credit Suisse qui a porté son objectif de cours de 400 à 500 dollars. L'indice Nasdaq Biotech a pris 1,86%.

Tesla, le constructeur de voitures électriques, n'a pas profité en revanche de l'annonce d'une mise à jour gratuite qui, dans trois mois, permettra la conduite mains libres sur sa Model S. Le titre, monté à plus de 200 dollars lundi dans l'attente d'une annonce, a cédé 2,52% à 195,65 dollars.

Apple, en baisse de 0,76%, n'a pas non plus brillé pour son premier jour parmi l'élite du Dow Jones.

Sur le New York Stock Exchange, la chaîne de prêt-à-porter Guess a tenu la vedette avec un bond de 16,01% de son titre, à 19,42 dollars, en réaction à des résultats trimestriels meilleurs que prévu.

Nike a gagné 0,83% avant ses résultats publiés à la clôture et le titre poursuivait sur sa lancée dans les transactions électroniques après l'annonce d'un bénéfice trimestriel en hausse de 16%.

Quelque 6,2 milliards de titres ont changé de mains pendant la séance, à comparer à une moyenne de 6,67 milliards depuis le début du mois.

Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt de référence à 10 ans a rebondi à 1,98% après son recul de la veille qui l'avait fait tomber à 1,95% suite à la révision en baisse des prévisions macroéconomiques de la Fed.

"Les gens hésitent à s'engager sur les marchés de taux car ça part très vite dans un sens ou un autre", note Robbert van Batenburg, du broker Newedge USA à New York. "Il suffira de quelques bonnes statistiques pour qu'on se remette à parier sur une hausse de taux en juin."

(Avec Sinead Carew, Véronique Tison pour le service français)