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L'accord budgétaire propulse Wall Street à un record

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - L'accord au Congrès qui met fin provisoirement au blocage politique sur le budget et la dette publique a propulsé l'indice Standard & Poor's 500 à de nouveaux records à Wall Street jeudi, mais IBM a empêché le Dow Jones de participer à la fête.

Le S&P-500, baromètre des gérants américains, s'est adjugé 11,61 points ou 0,67% à 1.733,15 points, nouveau record en clôture, à un cheveu d'un plus haut absolu de 1.733,45 inscrit dans les dernières minutes. Le dernier record, de 1.725,52 points, remontait au 18 septembre.

Le Nasdaq Composite s'est octroyé 23,72 points (0,62%) à 3.863,15 mais le Dow Jones des 30 grandes valeurs a dû se contenter de finir à l'équilibre, terminant en repli de 2,18 points ou 0,01% à 15.371,65 points - bien au-dessus toutefois d'un plus bas du jour de 15.229.

Signe du soulagement des investisseurs, l'indice Vix de la volatilité a reculé de 8,36% à 13,48 points, son plus bas niveau depuis le 26 septembre.

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L'accord de dernière minute signé mercredi soir entre démocrates et républicains au Congrès a permis la réouverture des services fédéraux après 16 jours de "shutdown" et, surtout, évité un défaut de paiement qui aurait replongé la première économie mondiale en récession.

Le président Barack Obama a promulgué la loi jeudi mais le texte ne permet le financement des services fédéraux jusqu'au 15 janvier et autorise le Trésor à emprunter jusqu'au 7 février.

"Aujourd'hui on pousse un soupir de soulagement, mais à plus long terme le problème reste entier", reconnaît Ron Florance, chez Wells Fargo Private Bank à Scottsdale (Arizona).

"Et puis les dégâts se retrouveront dans les résultats des entreprises, tout du moins dans leurs prévisions".

En attendant, les investisseurs font le pari que le désordre des dernières semaines obligera la Réserve fédérale à attendre au moins décembre avant de commencer à normaliser sa politique monétaire.

AMEX ET VERIZON SE DISTINGUENT

Le Dow Jones a été tiré à la baisse par IBM, qui a chuté de 6,37% à 174,83 dollars au lendemain de l'annonce de résultats décevants au troisième trimestre marqués par un recul de 4% du chiffre d'affaires. Le titre, considéré comme un baromètre pour les technologiques, a touché en séance un plus bas de deux ans de 172,57 et accusé la plus forte baisse du S&P.

Selon les données Thomson Reuters, sur les 79 sociétés du S&P 500 ayant à ce jour publié leurs résultats, 64,6% ont fait mieux que prévu, plus que la moyenne de 63% depuis 1994 mais moins que la moyenne de 66% sur les quatre derniers trimestres.

Leurs chiffres d'affaires ont battu les estimations de Wall Street dans 54,4% des cas, moins que la moyenne de 61% depuis 2002 mais au-dessus de celle de 49% pour les quatre derniers trimestres.

Parmi les autres valeurs ayant publié, eBay a été sanctionné d'un recul de 4,0% en réaction à des prévisions décevantes pour la période de Noël - liées, entre autres, à la détérioration de l'environnement économique due à la paralysie du gouvernement fédéral. L'indice sectoriel S&P des technologiques a cédé 0,19% contre la tendance.

Au sein du Dow, Goldman Sachs a régressé de 2,42% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel en baisse.

Mais American Express, plus forte hausse de l'indice, et l'opérateur télécoms Verizon Communications, ont pris respectivement 5,12% et 3,49% après leurs résultats meilleurs qu'attendu.

L'indice des télécoms a progressé de 1,91%, la meilleure performance des 10 grands indices sectoriels S&P.

Dans le secteur de la défense, Raytheon a gagné 1,8% après avoir obtenu un contrat de trois milliards de dollars du Pentagone pour la fourniture de missiles.

Sur le front des indicateurs, l'indice de la Fed de Philadelphie qui mesure l'activité industrielle dans la région a légèrement diminué en octobre, mais sa composante sur les anticipations des entreprises a atteint un pic de 10 ans.

Les inscriptions au chômage ont quant à elles diminué de 15.000 à 358.000 la semaine dernière, un chiffre en baisse par rapport au plus haut de six mois touché la semaine précédente mais qui est resté faussé par des problèmes informatiques en Californie.

Chuck Mikolajczak, Véronique Tison pour le service français