Publicité
La bourse ferme dans 41 min
  • CAC 40

    8 100,67
    -5,11 (-0,06 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 999,22
    -8,95 (-0,18 %)
     
  • Dow Jones

    38 429,76
    -73,93 (-0,19 %)
     
  • EUR/USD

    1,0692
    -0,0013 (-0,12 %)
     
  • Gold future

    2 339,80
    -2,30 (-0,10 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 819,48
    -1 608,98 (-2,58 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 412,35
    -11,75 (-0,83 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,48
    +0,12 (+0,14 %)
     
  • DAX

    18 103,07
    -34,58 (-0,19 %)
     
  • FTSE 100

    8 048,65
    +3,84 (+0,05 %)
     
  • Nasdaq

    15 762,02
    +65,38 (+0,42 %)
     
  • S&P 500

    5 070,21
    -0,34 (-0,01 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • GBP/USD

    1,2433
    -0,0019 (-0,15 %)
     

Wall Street finit en hausse avec le pétrole et Pfizer

La Bourse de New York a fini en hausse de 1,16% jeudi, l'indice Dow Jones gagnant 204,57 points. Le S&P-500, plus large, a pris 1,00% et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 1,01%. /Photo prise le 5 février 2015/REUTERS/Brendan McDermid

par Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini jeudi en hausse avec le net rebond des cours du pétrole, l'annonce par Pfizer de l'acquisition de Hospira et un indicateur jugé encourageant sur la situation de l'emploi aux Etats-Unis.

L'indice Dow Jones a gagné 211,86 points, soit 1,2%, à 17.884,88. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 21,01 points (1,03%) à 2.062,52 points. Le Nasdaq Composite a progressé de 48,394 points (1,03%) à 4.765,10 points.

"Chaque fois qu'il y a une opération de fusion-acquisition, c'est toujours positif pour le marché et bien sûr il y a les cours du pétrole qui rebondissent", a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital à New York. "Du point de vue technique, le marché se porte plutôt bien, la saison des résultats touche à sa fin (...) et de manière générale ça n'a pas été si mauvais."

PUBLICITÉ

Le S&P-500 évolue ces derniers temps dans un contexte de volatilité au gré des mouvements désordonnés des cours du pétrole.

Ces derniers ont fortement rebondi jeudi au lendemain d'une chute marquée alors qu'ils avaient regagné près de 20% les quatre jours précédents. L'indice des valeurs de l'énergie en a profité pour progresser de 1,45%.

A cet accès de vigueur des cours du pétrole se sont ajoutées des inscriptions hebdomadaires au chômage moins élevées que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine au 31 janvier, ce qui constitue un indicateur supplémentaire de la bonne tenue du marché du travail aux Etats-Unis.

Cette statistique, à la veille de la publication des chiffres des créations d'emploi en janvier, en a éclipsé deux autres: la forte aggravation du déficit commercial américain en décembre, qui n'avait plus été aussi élevé depuis 2012, ce qui pourrait avoir pesé sur la croissance au quatrième trimestre, et le recul inattendu de la productivité non agricole sur ce même trimestre.

PAS D'EFFET GREC

Les rebondissements de la crise liée à la dette de la Grèce n'ont pas affecté la tendance eux non plus. Un responsable gouvernemental grec a dit qu'Athènes "ne cédera(it) à aucun chantage" au lendemain de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de priver le secteur financier grec de ses financements.

L'optimisme des investisseurs a été renforcé par l'annonce que le groupe pharmaceutique Pfizer allait acheter Hospira pour environ 15 milliards de dollars (13,1 milliards d'euros) afin de mettre la main sur ses biosimilaires, un type de produits qui devrait représenter à la fin de la décennie environ un quart du marché mondial des médicaments non couverts par un brevet.

Le titre Hospira s'est envolé de 35% à 87,64 dollars, de loin la plus forte progression du S&P-500, tandis que Pfizer, l'un des poids lourds de la cote, a contribué à la hausse de l'indice avec sa progression de 2,86% à 32,99 dollars.

L'action Twitter progressait de plus de 4% dans les échanges d'après-Bourse après l'annonce d'un quasi-doublement du chiffre d'affaires au quatrième trimestre.

A l'inverse, le fabricant d'accessoires de mode Michael Kors a perdu 2,25% après avoir dit tabler sur un bénéfice inférieur aux attentes pour le trimestre en cours.

(Bertrand Boucey pour le service français)