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Wall Street portée par les indicateurs, l'énergie et la santé

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Lewis Krauskopf

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé lundi en hausse, portée par la résistance de l'activité manufacturière dans les principales économies du monde et par la progression des valeurs de l'énergie et de la santé, à la suite de résultats trimestriels appréciés par les investisseurs dans ces deux secteurs.

Dans la foulée d'un mois d'octobre qui a vu Wall Street connaître sa meilleure performance mensuelle depuis quatre ans, l'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a débuté novembre avec un gain de 165,22 points, soit 0,94%, pour finir à 17.828,76, non loin de son plus haut de séance.

Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris 24,69 points ou 1,19% à 2.104,05. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 73,40 points (1,45%) à 5.127,15. Comme le Dow, ces deux indices ont vu leur progession s'accélérer de manière quasiment constante tout au long de la séance.

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L'indice Nasdaq-100, en hausse de 1,18%, a pour sa part terminé sur un plus haut de clôture depuis mars 2000 à 4.703,92.

Alors que la saison des résultats d'entreprise commence à devenir un peu moins intense, les regards se tournent cette semaine vers les indicateurs macro-économiques, avec en point d'orgue les chiffres de l'emploi du mois d'octobre qui seront publiés vendredi.

L'enjeu est de savoir si l'économie américaine pourrait supporter une hausse des taux de la Réserve fédérale dès le mois de décembre.

Les données publiées lundi par l'Institute for Supply Management (ISM) montrent que la croissance du secteur manufacturier a ralenti en octobre aux Etats-Unis mais moins que prévu par les économistes.

En Chine, l'activité manufacturière s'est encore contractée en octobre mais l'enquête privée Caixin/Markit a témoigné d'une baisse moins marquée que précédemment.

Quant aux indicateurs en provenance de la zone euro, ils ont montré une légère accélération de l'activité manufacturière en octobre.

VISA DÉÇOIT AVEC LE RACHAT DE VISA EUROPE

"Le fait que nous ayons des chiffres robustes en provenance de l'extérieur des Etats-Unis accompagnés d'une étude relativement correcte (sur le secteur manufacturier américain), je pense que ce cocktail a favorisé la hausse des actifs risqués", a commenté Mark Luschini, responsable de la stratégie d'investissement chez Janney Montgomery Scott.

Tous les indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le vert et deux d'entre se sont particulièrement distingués: l'énergie (+2,44%) malgré le recul des cours du pétrole et la santé (+2,0%).

Les compagnies pétrolières Chevron (+4,49%) et Exxon Mobil (+3,07%) ont été parmi les principales contributrices à la hausse du Dow avec leurs résultats meilleurs qu'attendu publiés vendredi.

Pour les mêmes raisons, côté santé, le laboratoire AbbVie a pris 6,43%, ce qui porte sa progression sur les deux dernières séances à un peu plus de 17%. Goldman Sachs a en outre ajouté le titre à sa liste préférentielle d'achat.

Pfizer et Celgene ont suivi le mouvement avec des hausses de 3,67% et 3,66% respectivement.

La biotech Dyax a vu pour sa part son titre s'envoler de 28,41% après l'annonce de son acquisition par le britannique Shire pour environ 5,9 milliards de dollars. L'indice des biotechnologies sur le Nasdaq a gagné 3,84%.

Contre la tendance, l'action Visa a cédé 3,04%, plus forte chute du S&P-500, à 75,22 dollars. Le groupe américain de cartes de paiement a annoncé lundi le rachat de son ex-filiale Visa Europe pour un montant initial de 16,5 milliards d'euros, susceptible d'être porté ultérieurement à 21,2 milliards.

Pour leurs débuts boursiers après la scission officielle de Hewlett-Packard en deux sociétés autonomes dimanche, les actions HP Inc et Hewlett Packard Enterprise ont connu des fortunes diverses.

La première entité, qui a recueilli les activités imprimantes et PC du groupe informatique, a bondi de 13% alors que la seconde, qui héberge les matériels et services professionnels, a en revanche lâché 1,56%.

Sur le marché obligataire, le rendement à 10 ans des obligations d'Etat américaines a atteint un pic de plus de cinq semaines, à 2,189%, dans la perspective d'un relèvement des taux par la Réserve fédérale, qui pourrait agir dès décembre.

Le dollar était quasiment inchangé aussi bien face à un panier de devises de référence que face à l'euro.

(Bertrand Boucey pour le service français)