Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    38 480,50
    -23,19 (-0,06 %)
     
  • Nasdaq

    15 713,46
    +16,82 (+0,11 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • EUR/USD

    1,0708
    +0,0003 (+0,03 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 085,38
    -2 133,20 (-3,43 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 386,21
    -37,89 (-2,66 %)
     
  • S&P 500

    5 073,02
    +2,47 (+0,05 %)
     

Wall Street monte, le Nasdaq bat un record de 15 ans

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Tanya Agrawal et Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en hausse jeudi grâce à la bonne tenue du compartiment de l'énergie et de quelques valeurs technologiques, comme Apple, qui ont propulsé le S&P-500 à un nouveau sommet et permis au Nasdaq de signer sa première clôture record depuis l'éclatement de la bulle internet il y a 15 ans.

Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, s'est adjugé 20,89 points ou 0,41% à 5.056,06, dépassant sa dernière clôture record, à 5.048,62 points, qui remontait au 10 mars 2000.

Le Standard & Poor's-500, indice de référence des gérants américains, a atteint vers la fin de séance un nouveau pic absolu à 2.120,49 mais il a ensuite reflué pour terminer en hausse de 4,97 points (0,24%) à 2.112,93, sous sa clôture record du 2 mars à 2.117,39.

PUBLICITÉ

Le Dow Jones des 30 grandes valeurs a gagné de son côté 20,42 points, soit 0,11%, à 18.058,69, tiré par Apple, la première capitalisation boursière américaine, et par un rebond technique d'IBM.

La séance avait pourtant commencé dans le rouge en réaction aux résultats inférieurs aux attentes de plusieurs poids lourds de la cote et à des indicateurs économiques mitigés aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et en Europe.

Aux Etats-Unis, les statistiques du jour ont montré une hausse plus forte que prévu des nouvelles inscriptions au chômage la semaine dernière, une chute de 11,4% des ventes de logements neufs en mars et un ralentissement de la croissance de l'activité manufacturière en avril, selon l'enquête mensuelle de Markit auprès des directeurs d'achat.

Ces données négatives pour le marché ont été contrebalancées par la hausse de 0,62% de l'indice S&P de l'énergie dans le sillage des cours du pétrole qui ont atteint des plus hauts de 2015, avec un gain en clôture de 3,38% pour le Brent à New York.

Les cours du pétrole réagissent à l'escalade des tensions au Yemen mais, au-delà, "ils se sont stabilisés sur le mois écoulé et peut-être même va-t-on avoir une hausse", relève Scott Colyer, chez Advisors Asset Management à Monument (Colorado).

IBM REPREND DES COULEURS

Malgré la déception causée par les résultats de plusieurs poids lourds de la cote comme 3M, PepsiCo ou General Motors, huit des dix grands indices sectoriels S&P ont fini dans le vert, la plus forte hausse étant à mettre au crédit des télécoms (+2,2%) avec notamment un bond de 4,2% d'AT&T au lendemain de l'annonce d'un bénéfice meilleur que prévu.

3M (-3,0%), PepsiCo (-1,6%), et Procter & Gamble (-1,8%) ont tous trois imputé à la vigueur du dollar leurs chiffres d'affaires inférieurs aux attentes ou leurs prévisions revues en baisse tandis que GM (-3,3%) a mis en avant la baisse de la demande en Amérique du Sud et en Russie et un taux d'imposition plus élevé que prévu.

Dans la construction résidentielle, PulteGroup a chuté de 7,9% à 19,97 dollars après l'annonce d'une baisse inattendue de son bénéfice trimestriel et aussi en réaction à la statistique sur les ventes de logements neufs.

Du côté des technologiques, Facebook (-2,6%) a pâti de la publication mercredi soir d'un chiffre d'affaires moins bon qu'attendu.

Texas Instruments a lâché 6,8% à 54,72 dollars en réaction à ses prévisions, inférieures aux attentes, pour le trimestre en cours.

Les autres valeurs des semi-conducteurs, comme Intel ou Qualcomm, ont baissé dans la foulée et leur indice sectoriel a cédé 1,58% sous le coup de rotations qui ont profité principalement à IBM, en hausse de 2,95% et principal soutien du Dow Jones.

Avec une décote de 15% par rapport à ses niveaux de valorisation moyens des 10 dernières années et un "gap" à refermer depuis son plongeon de 7% en octobre dernier, le géant des services informatiques bénéficie d'une configuration technique favorable même si ses fondamentaux restent fragiles après 12 trimestres consécutifs de baisse du chiffre d'affaires.

Apple, en hausse de 0,8%, a soutenu le Nasdaq à la veille du lancement de son Apple Watch, tout comme Google et Microsoft qui ont gagné respectivement 1,5% et 0,8% avant leurs résultats attendus à la clôture.

(Véronique Tison pour le service français)