Publicité
La bourse ferme dans 1 h 21 min
  • CAC 40

    8 025,19
    +1,93 (+0,02 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 925,86
    -10,71 (-0,22 %)
     
  • Dow Jones

    37 978,15
    +202,77 (+0,54 %)
     
  • EUR/USD

    1,0672
    +0,0026 (+0,25 %)
     
  • Gold future

    2 395,70
    -2,30 (-0,10 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 819,66
    +2 045,91 (+3,48 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 334,09
    +21,46 (+1,66 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,75
    +0,02 (+0,02 %)
     
  • DAX

    17 754,23
    -83,17 (-0,47 %)
     
  • FTSE 100

    7 853,14
    -23,91 (-0,30 %)
     
  • Nasdaq

    15 535,74
    -65,76 (-0,42 %)
     
  • S&P 500

    5 013,51
    +2,39 (+0,05 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2465
    +0,0027 (+0,21 %)
     

Le déficit public plus élevé que prévu

Mauvaise nouvelle pour le ministère de l’Economie. Le déficit public de la France en 2016 s’est élevé à 3,4% du PIB, alors que le gouvernement avait promis 3,3%.

Les finances de la France toujours dans le rouge. Selon les chiffres de l’Insee publiés vendredi, le déficit public de la France s’est élevé à3,4% en 2016, contre 3,3% promis par le gouvernement. De son côté, la dette publique s’est également aggravé. Elle atteint désormais 96% du produit intérieur brut, soit 2 147 milliards d’euros, à la fin 2016, contre 95% du PIB l’an passé.

C’est une déception pour le gouvernement, qui s’attendait à des chiffres plus positifs. Malgré cela, Michel Sapin, le ministre de l’Economie, met en avant que « pour la troisième année consécutive, la France a scrupuleusement tenu ses engagements européens », ajoutant que « toutes les conditions sont réunies pour que, en 2017, le déficit public revienne sous les 3 % ». Un critère imposée par l’Union européenne.

PUBLICITÉ

Une croissance en berne

L’Insee a toutefois revu à la hausse vendredi le déficit public – incluant le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale – pour 2014 et 2015, respectivement à 3,9 % (au lieu de 3,8 %) et 3,6 % du PIB (au lieu de 3,5 %).

Bonne nouvelle tout de même avec le ralentissement de la progression des dépenses publiques, passant de 1,4 % en 2015 à 1,1 % en 2016, grâce notamment à la diminution de la charge de la dette, sous l’effet de la baisse des taux d’intérêt. Mais les finances publiques ont pâti du climat économique morose, avec une croissance qui a patiné l’an dernier, à 1,1 %, selon les dernières estimations, loin du 1,5 % prévu par le gouvernement.