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"Le crédit coûte peu aujourd'hui, et beaucoup l'ont compris"

"Le crédit coûte peu aujourd'hui, et beaucoup l'ont compris"

Trois questions à Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.

Selon le Crédit Logement, les taux de crédit battent toujours des records, s'établissant en moyenne à 2,11 %. Le crédit immobilier se porte bien ?

Maël Bernier : Tout va bien, oui. Même s'il s'agit d'une moyenne toutes durées de prêt confondues, le mouvement baissier que nous avons observé au mois de mars se confirme. L'autre tendance notable est le retour des primo-accédants sur le marché, une clientèle qui s'est récemment resolvabilisée. En effet, avec des prix inférieurs à 3 000 €/m2 en province et des taux autour de 2 %, il devient dommage de payer un loyer ! Le crédit coûte peu aujourd'hui, et beaucoup l'ont compris. En revanche, on ne peut qu’observer l’absence d’effet des aides du gouvernement, comme le nouveau PTZ dans l'ancien sous condition de travaux mis en place l'an dernier…

Pourquoi cela ?

Maël bernier : Tout simplement parce que ce prêt, annoncé à grand renfort médiatique, ne concerne que 6 000 communes, le plus souvent très éloignées des villes. Par exemple, chez Meilleurtaux, le PTZ dans l'ancien à rénover ne concerne qu'à peine plus de 0,5 % des crédits accordés. Si les primo-accédants reviennent, pour représenter aujourd'hui 7 dossiers sur 10, c'est avant tout parce que les taux ont baissé d'1 point depuis l'an dernier. Aujourd'hui, les excellents dossiers peuvent prétendre à des taux en-dessous des 2 %, et les moyens à 2,25 à 2,30 % sur 20 ans. Des plus bas « historiques », mais qui rappelons-le, l'ont été dès lors que l'on est passés sous la barre des 3 %.

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Jusqu'où ira la baisse ?

Maël Bernier : Difficile à dire ! Mais nous ne sommes qu'en avril et les banques ont bien démarré l'année. Les mois traditionnels de repli des taux sont de février à avril, généralement suivis d'une stabilisation, avant de repartir à nouveau à la baisse. Cela se vérifiera-t-il cette année ? Tout dépendra des objectifs des banques. Mais elles ont encore une marge de manœuvre, (...) Lire la suite sur LaVieImmo

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