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Rémy Cointreau sanctionné, comme le luxe

Rémy Cointreau a limité la baisse de sa croissance organique au deuxième trimestre de son exercice décalé 2015-2016, porté par une meilleure tenue de ses ventes de cognac à la faveur de solides perfomances aux Etats-Unis. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Rémy Cointreau a limité la baisse de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre de son exercice décalé grâce aux solides performances de son cognac aux Etats-Unis ainsi qu'à une légère amélioration en Chine.

Les ventes du propriétaire du cognac Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay ont totalisé 277,5 millions d'euros, dépassant les attentes (271 millions) et accusant une baisse limitée à 3,2% à taux de changes et périmètre constants, après un recul de 9,0% au trimestre précédent.

Rémy Martin, principal centre de profit du groupe, a limité son recul à 0,4% après une chuté de 6,7% au trimestre précédent, tandis que le pôle liqueurs et spiritueux a reculé de 3,3%, après un plongeon de 13,8%.

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Après des débuts en hausse à la Bourse de Paris, le titre s'est retourné à la baisse, perdant 2,11% à 60,20 euros à 12h55, et accusant le deuxième plus fort recul de l'indice SBF120 (+0,5%).

"Les chiffres sous-jacents sont en ligne avec les attentes et il n'y a pas de mauvaises nouvelle en Chine", commente un analyste pour qui le titre subit des prises de bénéfices après une surperformance récente et pâtit de la baisse du secteur du luxe, pénalisé par un avertissement de l'allemand Hugo Boss.

Très surveillées, les tendances en Chine s'améliorent, avec une stabilisation des ventes (en volume) des grossistes, véritable indicateur de l'évolution de la consommation.

LE HAUT DE GAMME RECULE

En valeur, ces ventes restent en baisse, mais le recul se limite à environ 5% à la fin du premier semestre, au lieu de près de 10% au premier trimestre.

Luca Marotta, directeur financier du groupe, a cependant reconnu que le "mix" était "moins favorable que prévu", la consommation demeurant principalement tirée par les variétés de moyen de gamme (VSOP et "Club"), alors que les ventes de XO et Louis XIII continuent de baisser.

Avec les mesures anti-corruption, le ralentissement économique et la chute de la Bourse de Shanghai, les Chinois achètent davantage de variétés intermédiaires, moins chères.

Les ventes pâtissent aussi de la nouvelle stratégie de distribution mise en place par le groupe en Chine, visant à davantage distribuer ses produits en direct - pour limiter sa dépendance vis-à-vis des distributeurs - et à fermer certains comptes peu rentables pour se concentrer sur les bars et karaoké fréquentés par une clientèle plus jeune et plus aisée.

A l'inverse, Rémy Martin a signé une solide progression aux Etats-Unis, devenu son premier marché après trois ans de tourmente en Chine.

LVMH a quant à lui surpris le marché. Le numéro un du luxe a fait état mardi d'un fort rebond (+23%) des ventes de Hennessy entre juillet et septembre, dopé par une base de comparaison très favorable et par une augmentation de ses livraisons en prévisions de la "golden week" chinoise, semaine de vacances nationales début octobre.

Rémy Cointreau a confirmé prévoir une progression de son résultat opérationnel courant à taux de change et périmètre constants sur l'ensemble de son exercice.

(Edité par Jean-Michel Bélot)