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Le climat des affaires toujours à la peine en août

PARIS (Reuters) - Le climat des affaires est resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d'avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois.

Selon les données publiées jeudi par l'Insee, l'indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s'inscrit en baisse d'un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s'établit à 100.

Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l'été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.

"L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB", ce qui "n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue", estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog.

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Par secteurs, l'indicateur de l'industrie manufacturière s'est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient stable.

L'HÉBERGEMENT-RESTAURATION REPLONGE

Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l'hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s'élève à 100.

Les conséquences de l'attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.

L'opinion des chefs d'entreprises interrogés par l'Insee sur leurs perspectives d'activité et de demande se dégrade nettement en août.

L'indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d'un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août.

Il se maintient à ce niveau depuis le mois d'avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100.

Celui du commerce de détail s'inscrit en recul d'un point, à 103.

"Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse", observe Philippe Waechter.

L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l'Insee.

Dans les services, le solde d'opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d'entreprise sur l'ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet.

La lecture de l'activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d'activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l'Insee.

Dans l'industrie manufacturière, l'opinion des chefs d'entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s'inscrire à un plus bas depuis l'été 2014, sous la moyenne de long terme.

Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l'opinion des industriels sur le sujet, bien qu'en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période.

Le solde concernant les perspectives générales de production de l'industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s'il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme.

Dans le bâtiment, les chefs d'entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l'activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Myriam Rivet, édité par Emmanuel Jarry)