Publicité
Marchés français ouverture 6 h 38 min
  • Dow Jones

    37 753,31
    -45,66 (-0,12 %)
     
  • Nasdaq

    15 683,37
    -181,88 (-1,15 %)
     
  • Nikkei 225

    37 732,22
    -229,58 (-0,60 %)
     
  • EUR/USD

    1,0669
    -0,0006 (-0,05 %)
     
  • HANG SENG

    16 251,84
    +2,87 (+0,02 %)
     
  • Bitcoin EUR

    57 286,68
    -2 516,96 (-4,21 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 022,21
    -29,20 (-0,58 %)
     

Le cauchemar sans fin des Grecs

À quelques heures d'un nouveau sommet crucial pour l'avenir de la zone euro, les Grecs disent leur ras-le-bol des plans de rigueur gouvernementaux.

"Tous les jours, on se réveille avec le mot faillite et crise, chaque réunion et sommet européen est crucial pour la Grèce. Puis chaque soir, on nous annonce que le pire a été évité de justesse. On n'y comprend rien et on angoisse", lance Dimitri, graphiste dans une compagnie de marketing. Depuis plusieurs jours, le feuilleton grec recommence à inquiéter la zone euro et les échéances courent. Les négociations entre le gouvernement et ses créanciers privés pour la réduction de la dette patinent, l'Union européenne et le Fonds monétaire international pressent pour plus de contrôles dans l'application des réformes et plus de mesures d'austérité.

"Au final, on nous coupe nos salaires, les prix augmentent sans arrêt et nous ne pouvons plus vivre dignement. Je ne suis pas payé depuis trois mois ! Ils nous poussent au suicide ou au départ", reprend Dimitri. À 42 ans, il considère qu'il n'est pas responsable de la dette grecque de 350 milliards d'euros, et qu'il n'a pas à la rembourser. Il préfère migrer. Pour lui, la Grèce est dans l'impasse politique, économique et budgétaire. Quitter son pays est donc la seule solution pour le moment. "J'ai déjà expliqué à ma femme et à mon fils que si je devais partir seul, je reviendrais souvent et nous parlerions par Skype tous les soirs. C'est pour le bien de ma famille", précise-t-il.

"Tout est désorganisé"

Pour Takis Bratsos, l'austérité telle qu'elle est appliquée depuis dix-huit mois est suicidaire. "Un Grec sur trois n'est pas assuré, tout est désorganisé et cela ne mène nulle part. Ce n'était pas la bonne recette et le gouvernement n'a pas pris la cure au sérieux." Après cinq plans de rigueur, les résultats sont chaotiques : la dette est toujours aussi (...) Lire la suite sur LePoint.fr

L'Union africiane ne parvient pas à élire le président de son organe-clé
Sommet: la Belgique tourne au ralenti pour protester contre l'austérité
Russie : Poutine se pose en pourfendeur de la corruption
Un juge va enquêter sur l'embuscade d'Uzbin qui a tué 10 soldats en Afghanistan
Recevez la newsletter Le Point.fr