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L'attention de Wall Street portée sur les indicateurs américains

par Chuck Mikolajczak

(Reuters) - Après deux semaines en dents de scie sur les marchés d'actions, l'attention des investisseurs se portera sur les statistiques économiques américaines cette semaine, qui pourraient fournir des éclaircissements sur la probabilité que la Fed relève ses taux rapidement et contribuer à faire retomber la volatilité.

La série d'indicateurs attendue culminera vendredi avec le rapport sur l'emploi qui donnera des indications concernant la vigueur de l'économie américaine. Les ventes de voitures, les dépenses de construction et le "beige book" de la Réserve fédérale pourraient eux aussi montrer des signes que l'économie américaine est suffisamment vigoureuse pour supporter une première hausse de taux de la Fed en près de dix ans, en dépit des craintes d'un atterrissage brutal de l'économie chinoise.

Les marchés ont été très volatils ces dernières semaines en raison des inquiétudes concernant un ralentissement de la croissance chinoise et son impact sur l'économie mondiale.

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Mais après avoir encore sérieusement corrigé en début de semaine, le S&P-500 a rebondi pour afficher sa plus forte hausse en deux jours depuis six ans à la suite de commentaires de responsables de la Fed ayant incité certains investisseurs à croire que les turbulences sur les marchés avaient diminué la probabilité d'une hausse des taux de la Fed dès sa prochaine réunion de politique monétaire des 16 et 17 septembre.

L'éventualité d'un relèvement des taux n'a cependant pas été écartée lors du symposium de Jackson Hole (Wyoming) auquel participaient de nombreux responsables de banques centrales du monde entier, notamment par le vice-président de la Fed, Stanley Fischer, qui est resté prudent sur le sujet.

"Le scénario qui circule est que (la présidente de la Fed Janet) Yellen cherche une raison pour retarder la hausse des taux; je ne crois pas que ce soit forcément le cas", dit Brad McMillan, chargé de l'investissement de Commonwealth Financial.

"Si nous restons sur cette lancée de bons indicateurs et que le marché continue à rebondir, ou en tout cas ne poursuit pas sa chute, cela rend (une hausse en) septembre plus probable."

Après une révision en hausse plus forte que prévu de la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain au deuxième trimestre et un bon chiffre des commandes de biens durables la semaine dernière, une nouvelle série d'indicateurs vigoureux cette semaine pourrait renforcer le scénario d'une hausse des taux dès e mois prochain.

Toutefois, les traders craignent que le ralentissement de la en Chine n'affecte sérieusement l'activité des entreprises américaines et leurs actions au cours du deuxième semestre, notamment dans les secteurs des biens industriels et du luxe.

Selon les données de Thomson Reuters, les prévisions de résultats des sociétés américaines au troisième trimestre ont été révisées en baisse de 6,4% pour le secteur industriel et de 8,8% pour le secteur des matériaux depuis le 1er juillet.

Si les analystes financiers continuent à baisser leurs prévisions pour les troisième et quatrième trimestres dans ces secteurs, ou de façon plus générale, le marché d'actions pourrait apparaître cher, même après la récente correction.

"C'est plus important pour les Etats-Unis de savoir si GM et Ford pourront vendre leurs voitures là-bas", dit Kim Forrest, analyste chez Fort Pitt Capital Group à Pittsburg. "Voilà ce qui pourrait être affecté par le ralentissement de l'économie chinoise et avoir un impact sur les résultats de ces sociétés."

Si les statistiques montrent que l'économie continue de se redresser lentement, la volatilité du marché devrait perdurer dans l'incertitude sur le calendrier de la hausse des taux.

"Les marchés et les investisseurs étaient nerveux de toute façon en vue de cette normalisation après des années sans hausse (de taux)", souligne Peter Kenny, chez Clearpool Group.

"Si les marchés n'étaient pas aussi nerveux à cause de la décélération en Chine, nous pourrions raisonnablement dire qu'une variation de taux de 25 points de base pourrait être absorbée par la première économie mondiale."

(Juliette Rouillon pour le service français)