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"L'Allemagne va davantage souffrir de la crise que nous !"

Patron d'Oddo-BHF, la première société financière franco-allemande avec 100 milliards d'euros d'encours sous gestion, Philippe Oddo est un excellent connaisseur de ces deux pays, qui sont tout à la fois de fidèles amis et de sérieux rivaux. C'est d'ailleurs à ce titre qu'il figurait parmi les invités, début septembre, des rencontres franco-allemandes d'Évian-les-Bains en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier Olaf Scholz. Depuis qu'il a pris les rênes du groupe familial en 1987, ce banquier aussi influent que discret a multiplié la taille de son équipe par vingt-cinq, à 2500 salariés, ses fonds propres par cent et ses actifs sous gestion par mille. Sa spécialité ? Profiter des crises pour se développer ! Nous avons voulu recueillir son point de vue sur la façon dont Paris et Berlin gèrent la tempête actuelle et sur la manière dont son équipe de 70 analystes voit l'avenir économique du Vieux Continent - Royaume-Uni compris. Entretien.

Le Point : Vous êtes un excellent connaisseur de la France et de l'Allemagne. Comment analysez-vous la façon dont ces deux pays gèrent la crise actuelle ?

Philippe Oddo : Les deux pays gèrent cette crise de manière assez comparable. Avec, d'un côté, une volonté d'accompagner les particuliers grâce à des aides : en Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a annoncé un plan anti-inflation pour un total de 65 milliards d'euros ; en France, la première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé un bouclier tarifaire et un chè [...] Lire la suite