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L'Allemagne presse à nouveau la Grèce d'entreprendre des réformes

A Athènes. Des responsables politiques allemands ont à nouveau exhorté la Grèce à entreprendre des réformes économiques, avec notamment le ministre de l'Economie Sigmar Gabriel disant qu'il n'y aurait pas de troisième plan d'aide pour le pays s'il ne procédait pas à des changements. /Photo prise le 13 mai 2015/REUTERS/Alkis Konstantinidis

BERLIN (Reuters) - Des responsables politiques allemands ont à nouveau exhorté la Grèce à entreprendre des réformes économiques, avec notamment le ministre de l'Economie Sigmar Gabriel disant qu'il n'y aurait pas de troisième plan d'aide pour le pays s'il ne procédait pas à des changements.

Athènes pourrait rapidement se trouver à court de liquidités et ses pourparlers avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) sur une nouvelle aide achoppent sur le refus du gouvernement grec de baisser les retraites et de libéraliser le marché du travail.

La Grèce dépend depuis 2010 de ses créanciers internationaux pour payer ses factures dans le cadre de deux plans d'aide représentant 240 milliards d'euros.

A la clef des pourparlers avec le FMI et l'UE, il y a le versement de 7,2 milliards d'euros, somme qui représente le solde de ces deux plans. La Grèce n'a plus reçu aucun versement depuis le mois d'août.

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"Un troisième plan d'aide pour Athènes n'est possible que si les réformes sont mises en oeuvre. On ne peut pas simplement envoyer de l'argent", déclare Sigmar Gabriel, qui est également le chef de file des sociaux-démocrates du SPD, dans le cadre d'un entretien publié par Bild am Sonntag.

Vendredi, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dit que son gouvernement ne céderait pas sur certains points -- dont les retraites et le marché du travail -- dans le cadre des négociations avec ses créanciers internationaux, tout en estimant qu'un accord devait être trouvé rapidement après des mois de discussions.

Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, a déploré au cours du week-end le temps perdu dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux, tout en demandant à Athènes de présenter rapidement ses projets de réforme.

Un élu CDU allemand, Markus Feber, déclare de son côté au magazine Der Spiegel qu'il n'y a pas de majorité en Allemagne en faveur d'un troisième plan d'aide pour la Grèce.

Sigmar Gabriel a également dit qu'une sortie de la Grèce serait non seulement "très dangereuse économiquement mais aussi politiquement".

"Plus personne n'aurait confiance en l'Europe s'il y avait un éclatement de la zone euro dès sa première grande crise."

(Michelle Martin, Benoit Van Overstraeten pour le service français)