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L'Allemagne prête à jouer sur les traités pour l'union bancaire

Angela Merkel a déclaré jeudi que l'Allemagne était prête à travailler sur les traités européens pour permettre la mise en place une union bancaire dont les contours sont sources de frictions entre Paris et Berlin. /Photo prise le 21 novembre 2013/REUTERS/Tobias Schwarz

BERLIN (Reuters) - Angela Merkel a déclaré jeudi que l'Allemagne était prête à travailler sur les traités européens pour permettre la mise en place une union bancaire dont les contours sont sources de frictions entre Paris et Berlin.

S'exprimant dans la capitale allemande, la chancelière a également dit qu'il serait "absurde" de vouloir affaiblir la compétitivité allemande par des moyens d'artificiels, répondant ainsi à ceux qui reprochent au pays sa trop grande dépendance aux exportations.

Les pays de l'Union européenne (UE) se sont engagés il y a une semaine à soutenir leur banques qui s'avéreraient en difficulté après une série de tests de résistance ('stress tests') prévus l'an prochain, mais l'Allemagne a de nouveau jugé prioritaire de mettre à contribution les créanciers des établissements concernés.

S'opposant notamment à la France, Berlin souhaite limiter la mutualisation de la gestion des banques en difficulté -l'un des points centraux du projet d'union bancaire- et veut que les pertes éventuelles soient imposées aux créanciers, y compris obligataires, des banques au sein desquelles des insuffisances seraient révélées par les tests de résistance.

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Dans la matinée, Wolfgang Schäuble avait déclaré que l'Union européenne parviendrait à un accord pour la mise en place d'un mécanisme commun de restructuration ou de liquidation des banques en difficulté d'ici Noël.

Il a toutefois ajouté que ce mécanisme de résolution unique du secteur bancaire devait être créé sur la base des traités européens existants.

Wolfgang Schäuble s'est montré un des plus farouches opposants à la possibilité de voir le Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d'urgence permanent de la zone euro, injecter directement des fonds dans des banques en difficulté, solution prônée comme un dernier recours par Paris, Madrid et Rome.

Stehpen Brown, Benoit Van Overstraeten pour le service français