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Exportations et consommation soutiennent l'économie allemande

par Michael Nienaber

BERLIN (Reuters) - Le rebond des exportations, la hausse des dépenses publiques et la solidité de la consommation des ménages ont plus que compensé la faiblesse de l'investissement au deuxième trimestre en Allemagne pour permettre à la première économie européenne de connaître une croissance modeste.

L'Office fédéral de la statistique a confirmé mercredi sa première estimation de la croissance allemande au deuxième trimestre, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,4% par rapport aux trois premiers mois de l'année et de 3,1% sur un an.

En raison notamment de la douceur de l'hiver, la croissance allemande avait été plus vigoureuse au premier trimestre, de 0,7% par rapport aux trois mois précédents.

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Les exportations allemandes ont rebondi au deuxième trimestre après leur piètre performance du début d'année, en hausse de 1,2% sur le trimestre. Avec la contraction de 0,1% des importations, le commerce extérieur a contribué à hauteur de 0,6 point à la croissance du PIB sur la période avril-juin.

"Cette fois, la croissance est venue essentiellement du commerce extérieur et pas tant que ça de la demande intérieure", a commenté Holger Sandte, économiste chez Nordea Bank, ajoutant que le redressement des prix de l'énergie devrait peser sur la consommation dans les mois à venir.

"Mais malgré quelques risques, les perspectives économiques sont correctes", a-t-il poursuivi. "L'important excédent budgétaire donne de la marge pour, par exemple, accroître davantage les investissements publics."

L'excédent budgétaire a atteint 18,5 milliards d'euros, soit 1,2% du PIB, au premier semestre 2016, selon l'Office fédéral de la statistique, un montant record depuis la réunification de l'Allemagne en 1990.

Environ la moitié de cet excédent provient du budget fédéral, gonflé par la hausse des recettes fiscales liée à la bonne santé économique du pays, à un emploi record et à une consommation vigoureuse.

Les administrations régionales et locales ainsi que le système de protection sociale ont aussi dégagé des excédents.

Sur la période avril-juin, les dépenses publiques ont progressé de 0,6% et contribué pour 0,1 point à la croissance, tout comme la consommation, qui a augmenté de 0,2%.

Les investissements dans la construction et les équipements se sont en revanche contractés de 2,1%, retirant 0,4 point à la croissance du PIB.

"Le talon d'Achille de l'économie (allemande) demeure néanmoins le manque de nouveaux investissements", souligne Carsten Brzeski, économiste chez ING Bank. "Pour relancer l'investissement dans une économie vieillissante, il faut un soutien public."

Le gouvernement allemand s'attend à une croissance du PIB de 1,7% cette année, comme en 2015.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)