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L'AG de GDF Suez rejette la résolution anti-Florange

Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, qui va se renommer Engie. L'assemblée générale des actionnaires de GDF Suez a rejeté mardi une résolution qui visait à empêcher l'instauration de droits de vote doubles au sein de la société, prévue dans le cadre de la loi Florange. /Photo prise le 28 avril 2015/REUTERS/Benoît Tessier

PARIS (Reuters) - L'assemblée générale des actionnaires de GDF Suez a rejeté mardi une résolution qui visait à empêcher l'instauration de droits de vote doubles au sein de la société, prévue dans le cadre de la loi Florange.

La résolution présentée par la direction de l'énergéticien, qui va se renommer "Engie", n'avait pratiquement aucune chance d'être adoptée en raison du choix de l'Etat, premier actionnaire du groupe avec 33,3% du capital à fin 2014, de voter contre.

Alors que la résolution devait être approuvée par les deux tiers des votes des actionnaires pour être adoptée, elle n'a recueilli que 39,96% des voix.

Les droits de vote doubles instaurés par la loi Florange pourraient permettre à l'Etat français de réduire sa participation dans GDF Suez tout en conservant son influence sur les décisions prises en assemblée générale.

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La loi précise en outre que l'Etat peut réduire temporairement sa participation dans des entreprises comme GDF Suez en dessous d'un seuil minimal requis à condition d'atteindre à nouveau ce seuil de capital ou de droits de vote dans un délai de deux ans, ce qui fait de l'énergéticien un candidat tout désigné aux projets de cessions d'actifs du gouvernement.

La question des droits de vote doubles anime les assemblées générales cette année. Chez Renault, elle fait l'objet d'un bras de fer entre le gouvernement et la direction du constructeur automobile.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)