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La tendance des marchés européens reste négative à la mi-séance

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes étaient toujours en forte baisse lundi vers la mi-séance, s'orientant vers un de leurs replis les plus marqués depuis le choc du Brexit fin juin.

Les investisseurs continuent d'évaluer la possibilité d'une hausse des taux de la Réserve fédérale dès la semaine prochaine et de s'interroger sur l'efficacité des politiques monétaires très accommodantes mises en place en Europe et au Japon.

Wall Street, qui a lancé ce mouvement de ventes prononcé vendredi avec un plongeon de plus de 2%, est attendue en recul d'environ 0,7% à l'ouverture.

À Paris, le CAC 40 perdait 1,92% (-86,05 points) à 4.405,35 points vers 12h45. À Francfort, le Dax cédait 1,91% et à Londres, le FTSE reculait de 1,41%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 1,57%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 1,98% et l'indice Stoxx 600 1,62%.

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Le yen, le franc suisse et l'indice dollar, souvent recherchés par temps d'incertitudes, figurent parmi les rares actifs financiers à être en hausse, les acteurs de marché se délestant également, comme vendredi, d'actifs obligataires.

Outre leurs interrogations sur le calendrier de la Fed, ils se demandent ce que pourra faire la Banque du Japon lors de sa réunion des 20 et 21 septembre après avoir été déçus par l'absence de toute annonce majeure de la part de la la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa réunion de la semaine dernière.

Les nouvelles spéculations sur le moment de la hausse des taux de la Fed ont été ravivées par des déclarations, vendredi, d'Eric Rosengren, le président de la Fed de Boston qui fait figure de "colombe" au comité de politique monétaire de la Réserve fédérale.

Il a estimé que la banque centrale prendrait des risques si elle attendait trop longtemps pour resserrer sa politique. Plusieurs membres de la Fed, dont la réunion de politique monétaire est également prévue les 20 et 21 septembre, doivent s'exprimer dans la journée, dont la gouverneur Lael Brainard, autre "colombe".

Hormis la pharmacie (-0,59%), tous les indices sectoriels reculent d'au moins 1% et le repli le plus prononcé, de 3,56%, est le fait d'un compartiment des matières premières très sensible à la conjoncture mondiale. Sa chute ramène la progression de l'indice depuis le début de l'année à moins de 23%, ce qui reste de loin la meilleure performance sectorielle sur la période.

Derrière les matières premières, les bancaires souffrent le plus, l'indice les regroupant cédant 3,01%, ce qui porte sa perte depuis le début de l'année à 21,6%, soit la plus mauvaise performance sectorielle.

Du côté des valeurs individuelles, l'action E.ON perd près de 15%, accusant la plus forte baisse du Stoxx 600, alors que débute la cotation d'Uniper, l'entité scindée qui regroupe ses centrales d'électricité classiques. Dans le cadre de la scission, les actionnaires d'E.ON recevront une action Uniper pour 10 actions E.ON détenues.

L'action Uniper a débuté à 10,015 euros, au milieu de sa fourchette indicative de prix qui était de 9-11 euros.

Le titre AstraZeneca, en hausse de 0,63%, signe la meilleure performance du Stoxx 600, aidé par un relèvement de recommandation de Jefferies qui est passé à "achat" sur le groupe pharmaceutique.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)