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La Grèce n'a pas renoncé à son objectif d'allègement de sa dette

Vendeur à la sauvette à Athènes. La Grèce ne renonce pas à renégocier les conditions de sa dette afin de la rendre plus gérable, a dit le vice-ministre des Finances du pays alors que se poursuivent les négociations sur une liste de réformes permettant de débloquer une nouvelle aide financière. /Photo prise le 29 mars 2015/REUTERS/Kostas Tsironis

ATHÈNES (Reuters) - La Grèce ne renonce pas à renégocier les conditions de sa dette afin de la rendre plus gérable, a déclaré le vice-ministre des Finances du pays alors que se poursuivent les négociations sur une liste de réformes permettant de débloquer une nouvelle aide financière.

"Le gouvernement n'a abandonné aucune de ses réclamations en vue de rendre la dette du pays plus viable", dit Dimitris Mardas dasn un entretien au quotidien économique Naftemporiki publié lundi.

Le fardeau de la dette grecque a atteint plus de 177% du produit intérieur brut (PIB) du pays l'an dernier. Le nouveau gouvernement en place depuis janvier a promis d'exiger de ses créanciers l'effacement d'une grande partie de cette dette. Mais il s'est peu exprimé à ce sujet ces dernières semaines, dans un contexte de négociations difficiles pour obtenir la dernière tranche d'aide indispensable pour éviter un défaut.

"Les solutions sont connues, soit il y aura une décote, soit elle sera prolongée, ou (le remboursement) sera lié à une augmentation de la production ou des exportations, ou bien il y aura des taux d'intérêt plus bas", explique Dimitris Mardas.

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Il rappelle la proposition grecque de lier le remboursement de la dette de 318 milliards d'euros à la croissance économique ou aux exportations, sur le modèle de l'accord conclu après la Seconde Guerre mondiale avec l'Allemagne.

La Grèce et ses créanciers ont discuté tout le week-end des réformes présentées par Athènes pour débloquer l'aide, mais la tonalité des déclarations n'est pas la même de part et d'autre.

Si le gouvernement grec s'est montré plutôt optimiste dimanche, le "Groupe de Bruxelles" (Commission européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) attend des engagements plus concrets.

La Grèce se trouvera en défaut de paiement le 20 avril si elle n'obtient pas de nouvelle aide de la part de ses partenaires européennes, a déclaré la semaine dernière à Reuters une source proche du dossier.

Le conseil des ministres grecs a approuvé dimanche la liste de réformes censées rendre son économie plus compétitive et ses finances publiques viables, avec des objectifs d'un excédent budgétaire primaire de 1,5% du PIB cette année et d'une croissance à 1,4%, a dit un responsable du gouvernement.

Des responsables grecs et européens poursuivent les négociations dans l'espoir d'avancer suffisamment pour permettre aux ministres des Finances de la zone euro de reprendre bientôt leurs discussions. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, doit s'exprimer sur le sujet des réformes envisagées lundi devant le Parlement.

(George Georgiopoulos, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)