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La Grèce et la Fed devraient dicter l'évolution de Wall Street

par Noel Randewich

SAN FRANCISCO (Reuters) - L'évolution de la situation en Grèce, au bord d'une situation de défaut de paiement après le nouvel échec des discussions samedi, ainsi que les incertitudes concernant le calendrier du relèvement des taux d'intérêt de la Réserve fédérale sont susceptibles de dicter l'évolution de Wall Street lors d'une semaine écourtée.

Mais, au-delà des gros titres de l'actualité, une enquête hebdomadaire mesurant le sentiment des investisseurs particuliers semble suggérer que la place new-yorkaise, qui n'est pas loin de plus hauts historiques récemment atteints, peut encore progresser.

Cette enquête, menée par l'Association américaine des investisseurs individuels, montre que ce sentiment, malgré une amélioration notable de l'optimisme des petits porteurs, reste sous sa moyenne historique pour la seizième semaine d'affilée, du jamais vu depuis août 2012.

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Pour nombre de professionnels de la finance, le fait que les investisseurs individuels restent prudents est symptomatique d'une assise solide du marché actions.

"Le marché progresse malgré un mur d'inquiétudes et s'il y a une certaine réserve parmi les investisseurs, cela veut aussi dire qu'il y a potentiellement un élan acheteur que peut revenir", note David Joy, chargé de la stratégie chez Ameriprise Financial.

Selon EPFR Global, qui suit les données relatives aux fonds, les investisseurs individuels ont retiré 56 milliards de dollars (50 milliards d'euros) de fonds actions américains au cours des 26 dernières semaines.

Sur la semaine qui vient de s'écouler, le Dow Jones et le S&P-500 ont tous les deux perdu 0,4% et le Nasdaq Composite 0,7%. Mais le premier n'est qu'à 2,2% de son record historique atteint le 19 mai. Et les deux autres sont à 1,6% des leurs, inscrit le 20 mai par le S&P 500 et le 26 juin par le Nasdaq.

CHIFFRES DE L'EMPLOI

En raison de la fête nationale tombant le samedi 4 juillet, Wall Street sera fermée vendredi. Du coup, les chiffres de l'emploi du mois de juin, donnée jugée essentielle par la Fed pour fixer sa politique monétaire, seront publiés jeudi par le département du Travail.

Les économistes anticipent 232.000 créations d'emplois pour le mois de juin et un taux de chômage revenu à 5,4% contre 5,5% en mai.

Parmi nombre d'autres indicateurs macro-économiques au programme de la semaine figurent plusieurs données pouvant refléter la propension des Américains à acheter, comme les ventes de voitures neuves (mercredi), l'indice du confiance du consommateur (mardi) ainsi que des statistiques immobilières.

"Côté production, l'économie se porte pas très mal. C'est le secteur de la consommation qui est pour nous le plus important à ce stade. Et, bien sûr, la Grèce", a déclaré Alan Gayle, chargé de la stratégie investissements chez RidgeWorth Investments.

Si la reprise de l'économie américaine se poursuit, nombre d'économistes pensent que la Fed va relever ses taux en septembre, ce qui serait une première depuis juin 2006.

La politique monétaire très accommodante définie par la Fed depuis la crise financière de 2007-2009 est largement considérée comme le facteur quasi-exclusif de la hausse de Wall Street observée ces dernières années.

Avant la Fed, les intervenants de marché devraient être accaparés par la Grèce, même si Wall Street réagit de manière moins épidermique à ce dossier que les places européennes.

"On arrive à l'heure de vérité dans cette crise et il se pourrait que nombre d'investisseurs adoptent une position attentiste jusqu'à ce que les choses se décantent", a déclaré Alan Gayle.

Le gouvernement grec a déclaré dimanche qu'il pourrait mettre en place des contrôles des capitaux et laisser les banques fermées lundi, la rupture des négociations la veille entre Athènes et ses créanciers ayant conduit les épargnants à se précipiter aux guichets pour retirer leurs avoirs.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)