Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 986,40
    +211,02 (+0,56 %)
     
  • EUR/USD

    1,0661
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 406,70
    +8,70 (+0,36 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 875,09
    +311,44 (+0,52 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 373,23
    +60,60 (+4,62 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,24
    +0,51 (+0,62 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 282,01
    -319,49 (-2,05 %)
     
  • S&P 500

    4 967,23
    -43,89 (-0,88 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2370
    -0,0068 (-0,55 %)
     

La Grèce dépassera l'objectif d'excédent primaire en 2018

BRUXELLES (Reuters) - La Grèce affichera en 2018 un excédent budgétaire primaire représentant 3,7% de son produit intérieur brut (PIB), un niveau supérieur à l'objectif de 3,5% convenu avec ses créanciers de la zone euro, a annoncé lundi la Commission européenne.

Les gouvernements de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ne sont pas d'accord sur le montant de l'excédent primaire grec. La zone euro veut que la Grèce dégage un excédent de 3,5% du PIB en 2018 et s'y tienne par la suite. Le FMI, lui, juge trop ambitieux cet objectif et pense qu'il ne sera que de 1,5%.

Avec un excédent élevé et maintenu sur la durée, la Grèce aura moins besoin d'un allègement de sa dette.

Selon le FMI, la dette grecque est insoutenable et un allègement est nécessaire. La Commission européenne a estimé lundi que la dette du pays devrait passer de 179,7% du PIB en 2016 à 177,2% en 2017, puis 170,6% en 2018.

PUBLICITÉ

L'Allemagne et plusieurs autres pays de la zone euro estiment cependant que si Athènes met en oeuvre toutes les réformes convenues, la Grèce n'aura pas besoin d'un allègement de sa dette.

La Commission prévoit également pour cette année un triplement de l'investissement en Grèce à 12% du PIB puis une nouvelle progression à 14,2% du PIB l'an prochain. La croissance du PIB devrait, elle, atteindre 2,7% cette année et 3,1% en 2018 après des années de récession.

En ce qui concerne l'emploi, la Commission prévoit un taux de chômage en baisse à 20,3% en 2018 après 22% en 2017 et 23,4% l'an dernier.

Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a prévu de se rendre à Athènes mercredi en vue de la clôture de la "revue" des réformes entreprises par la Grèce censée permettre le déblocage de prêts supplémentaires pour le pays dans le cadre du plan de renflouement décidé à l'été 2015.

"Le programme lui-même est sur les rails", a déclaré pour sa part Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission chargé notamment de l'euro et de la stabilité financière, lors d'un déplacement à Francfort.

"Si nous faisons un dernier effort, nous tous, les institutions, les créanciers, les pays de la zone euro et la Grèce elle-même, nous pourrons véritablement boucler cette seconde revue", a-t-il ajouté.

"Le problème, a poursuivi Dombrovskis, c'est que le FMI s'appuie sur des prévisions de croissance et de budget très pessimistes en ce qui concerne la Grèce. En outre, il ne rectifie pas ces prévisions sur la base de faits, sur la base des résultats réels."

(Jan Strupczewski avec Francesco Canepa à Francfort; Claude Chendjou et Henri-Pierre André pour le service français)