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La Grèce craint de manquer de liquidités dès le 9 avril

La Grèce a annoncé à ses créanciers qu'elle serait à court de liquidités le 9 avril et elle leur a demandé de lui accorder de nouveaux financements sans attendre un accord sur ses réformes, mais cette requête a été rejetée, selon plusieurs responsables de la zone euro. /Photo prise le 12 mars 2015/REUTERS/Yannis Behrakis

(Reuters) - La Grèce a annoncé à ses créanciers qu'elle serait à court de liquidités le 9 avril et elle leur a demandé de lui accorder de nouveaux financements sans attendre un accord sur ses réformes, mais cette requête a été rejetée, a-t-on appris de plusieurs responsables de la zone euro.

La demande d'Athènes a été formulée mercredi lors d'une téléconférence des représentants des ministères des Finances de la zone euro, organisée pour évaluer les progrès encore nécessaires pour permettre le déblocage de nouvelles aides financières.

Le ministre grec de l'Intérieur, Nikos Voutsis, a déclaré par ailleurs mercredi que son pays devrait choisir entre rembourser un prêt d'environ 450 millions d'euros du Fonds monétaire international (FMI) arrivant à échéance le 9 avril ou payer les traitements et les retraites de la fonction publique, et que dans ce cas, il choisirait la deuxième solution.

Un porte-parole du gouvernement a ensuite démenti que le remboursement au FMI n'aurait pas lieu. Son pays a néanmoins évoqué lors de la téléconférence de mercredi le même dilemme entre ce remboursement et le paiement des salaires et retraites.

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Le représentant de la Grèce a déclaré qu'un accord sur le programme de réformes ne devait pas être conclu "post mortem" en affirmant que "nous n'avons aucun moyen pour aller au-delà du 9 avril", ont rapporté des responsables de la zone euro.

Il a jugé irréaliste d'attendre un accord sur les réformes avant de débloquer de nouvelles aides.

LA LISTE DE RÉFORMES JUGÉE ENCORE INSUFFISANTE

Mais plusieurs pays, dont l'Allemagne, ont réaffirmé que pour obtenir le reste des 240 milliards d'euros d'aide étrangère prévus, Athènes devait conclure un accord sur les réformes et leur mise en oeuvre, et qu'il n'y avait aucune chance de débloquer les fonds le 9 avril.

Des responsables de la zone euro ont souligné qu'Athènes pouvait utiliser les liquidités que détiennent les administrations et entreprises publiques, même si cela nécessitait l'adoption de lois spécifiques.

Mais la Grèce a répondu que cela ne suffirait pas à financer à la fois le remboursement du prêt du FMI et le paiement des traitements et retraites au-delà de la semaine prochaine.

Athènes a adressé mercredi à la Commission européenne, à la Banque centrale européenne (BCE) et au FMI une liste plus détaillée de projets de réformes mais cette liste n'est pas définitive et elle est encore loin d'être satisfaisante, ont déclaré des représentants de ces institutions lors de la téléconférence.

Certaines dispositions évoquées, dans le domaine social par exemple, vont dans le bon sens mais d'autres ne sont pas assez détaillées ou nécessitent une estimation de leur coût.

D'autres encore, portant sur la fiscalité, le marché du travail, le paiement des arriérés d'impôts ou la centralisation de la collecte de l'impôt, vont à l'évidence à l'encontre des objectifs prévus initialement, estiment des responsables de la zone euro.

Certains participants à la téléconférence de mercredi ont également jugé que les hypothèses budgétaires sur lesquelles s'appuient les projets de réformes sont bien trop optimistes.

(Marc Angrand pour le service français)