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La gouvernance de la SNCM ne change pas

Le conseil de surveillance de la SNCM, qui s'est tenu lundi à Paris, n'a pas modifié la gouvernance de la compagnie maritime malgré la volonté d'une reprise en main affichée par l'actionnaire majoritaire Transdev. /Photo prise le 31 mars 2014/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

MARSEILLE (Reuters) - Le conseil de surveillance de la SNCM, qui s'est tenu lundi à Paris, n'a pas modifié la gouvernance de la compagnie maritime malgré la volonté d'une reprise en main affichée par l'actionnaire majoritaire Transdev.

Détenu à parité par la Caisse des dépôts (CDC) et Veolia Environnement, Transdev détient 66% du capital contre 25% à l'Etat et 9% aux salariés.

Il n'a pourtant pas obtenu la révocation du président du conseil de surveillance, Gérard Couturier, qu'il voulait remplacer par Jérôme Nanty, l'actuel secrétaire général du groupe.

La non-destitution de Gérard Couturier a été rendue possible par une majorité bâtie sur le vote négatif des salariés, associé à l'abstention des trois administrateurs de l'Etat et du président du conseil de surveillance. Or, dans ce type de vote, l'abstention est positive et vaut soutien.

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"Ce n'est pas une victoire. C'est un soulagement pour moi et, surtout, pour la SNCM", déclare mardi Gérard Couturier dans un entretien au quotidien La Provence.

Transdev et son président Jean-Marc Janaillac ont immédiatement annoncé la saisine du président du tribunal de commerce pour obtenir la convocation d'une assemblée générale qui lui a été refusée lundi par le conseil de surveillance.

"C'est son droit, mais cela va prendre du temps car il y a des délais. Pendant ce temps la vie de l'entreprise se poursuit", indique Gérard Couturier. "Notre trésorerie actuelle fait que nous sommes en état de marche. (…) Nous travaillons malgré les commentaires de Transdev qui nous font du tort chaque fois qu'il est dit que l'actionnaire ne croit pas en l'avenir".

Le président du conseil de surveillance souligne le "revirement d'attitude" de l'actionnaire majoritaire qui a pourtant soutenu le plan à long terme lancé par la compagnie, plan qui prévoit 500 suppressions de postes sans licenciement sur 2.600 au total et l'achat de quatre navires.

"Jean-Marc Janaillac ne croit pas au plan qu'il a lui-même soutenu. Et il va persévérer", dit-il.

L'avenir immédiat de la SNCM est la tenue d'un nouveau conseil de surveillance, le 28 avril, qui devra aborder le financement des quatre navires commandés aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

"Les comptes seront arrêtés et les pistes pour le financement des navires abordées grâce aux travaux effectués par Bpi France", précise Gérard Couturier.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Sophie Louet)