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La fuite des capitaux s'accélère en Russie

Vitrine d'un bureau de change à Moscou. La fuite des capitaux de Russie a atteint 63,7 milliards de dollars (46,19 milliards d'euros) au premier trimestre, montrent des chiffres publiés par la banque centrale qui illustrent les difficultés économiques que rencontre le pays. /Photo prise le 30 janvier 2014/REUTERS/Maxim Shemetov

MOSCOU (Reuters) - La fuite des capitaux de Russie a atteint 63,7 milliards de dollars (46,19 milliards d'euros) au premier trimestre, montrent des chiffres publiés mercredi par la banque centrale qui illustrent les difficultés économiques que rencontre le pays.

En 2013, la fuite des capitaux avait atteint 63 milliards de dollars sur l'ensemble de l'exercice fiscal.

La banque centrale avait dans un premier temps annoncé mardi un montant de 50,6 milliards de dollars avant d'y ajouter près de 13 milliards de dollars correspondant à des transactions réalisées entre des banques et elle-même, une mesure considérée comme plus juste par les économistes.

Cette accélération coïncide avec la chute des investissements, la très nette détérioration du climat des affaires et la franche révision à la baisse des prévisions de croissance dans la foulée de l'annexion de la Crimée par la Russie.

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"Bien sûr, c'est le conflit avec l'Ukraine et les incertitudes sur une intervention (militaire) potentielle dans l'est de l'Ukraine qui ont provoqué des fuites de cette ampleur", a déclaré Alexei Deviatov, économiste d'Uralsib.

Natalia Orlova, économiste d'Alfa Bank, a toutefois souligné que la crise ukrainienne n'était qu'un facteur de la fuite des capitaux, déjà élevée avant même que la menace russe sur la Crimée se précise.

En janvier déjà, l'investissement des entreprises russes avait diminué de 7% par rapport à janvier 2013, avant de ralentir encore de 3,5% en février, ce qui illustre une désaffection des investisseurs.

"Dans l'ensemble, la fuite nette des capitaux reflète une inquiétude généralisée sur la stabilité financière mais elle reflète également la diminution des mesures incitatives à l'investissement dans de grands projets par les entreprises russes", a dit Natalia Orlova.

Vladimir Poutine a réclamé une amélioration "sensible" du climat des affaires, "à un rythme accéléré", mais de précédentes incantations du même type n'ont guère produit d'effets.

(Jason Bush, Nicolas Delame pour le service français, édité par Véronique Tison)