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La famille Peugeot serait prête à remonter au capital de PSA

PARIS (Reuters) - Les Peugeot sont prêts à remonter au capital du groupe PSA si l'Etat cède tout ou partie de sa participation, mais dans des proportions encore à déterminer, déclarent plusieurs représentants de la famille dans les Echos à paraître vendredi.

"La famille reste ouverte", déclare Robert Peugeot, président de FFP, l'une des holdings familiales, tout en précisant que "nous n'avons pas des moyens illimités" et qu'il ne faut pas "mettre tous les oeufs dans le même panier".

Il défend au passage sa stratégie de diversification des investissements de la famille, sans laquelle "nous n'aurions pas pu réinvestir dans l'automobile".

Son cousin Thierry, ancien président du conseil de surveillance de PSA et le plus attaché au contrôle familial sur le constructeur lors de la crise financière de 2012, est partisan d'une remontée plus nette.

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"On peut fournir l'effort, il faut y aller franchement. On est très nombreux à être sur la même longueur d'onde", déclare-t-il aux Echos. "Les Peugeot ne sont pas une holding financière. Notre ADN, c'est l'automobile."

Depuis la recapitalisation de PSA début 2014, trois actionnaires de référence détiennent chacun 14% environ du capital: les Peugeot, le chinois Dongfeng et l'Etat français.

Les rumeurs sur ce que l'Agence des participations de l'Etat (APE) entend céder prochainement dans son portefeuille vont actuellement bon train, et l'hypothèse d'une cession de parts dans PSA a refait surface le mois dernier.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, n'y a pas coupé court en déclarant que l'Etat n'a "pas vocation à rester indéfiniment au capital" de PSA.

En cas de montée au capital d'un des trois actionnaires, les deux autres doivent donner leur feu vert.

Pour maintenir un équilibre, l'Etat peut céder une participation similaire aux Peugeot et à Dongfeng, afin que tous deux se renforcent à l'identique, ou bien favoriser l'arrivée d'un autre acteur pour conserver la structure à trois qui a accompagné avec succès la stratégie de redressement du président du directoire Carlos Tavares.

(Gilles Guillaume, édité par Jean-Stéphane Brosse)