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La croissance britannique repart avec les services et l'énergie

LE PIB BRITANNIQUE

LONDRES (Reuters) - La croissance britannique s'est accélérée au deuxième trimestre 2015 grâce à la performance du secteur des services et une poussée de la production de pétrole et de gaz, montrent les chiffres officiels publiés mardi.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne a progressé de 0,7% en première estimation, un résultat conforme aux attentes des économistes, après avoir avancé de 0,4% au trimestre précédent, indiquent les données de l'Office des statistiques nationales (ONS).

Le PIB par habitant est de nouveau comparable au pic atteint au premier trimestre 2008, soit avant la crise financière, souligne l'ONS.

"Après un ralentissement au premier trimestre 2015, la croissance du PIB a retrouvé les niveaux des deux années précédentes", a noté Joe Grice, économiste en chef de l'ONS.

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Sur un an, la progression du PIB britannique est de 2,6%, un résultat là encore conforme aux prévisions des économistes.

La Grande-Bretagne a connu l'an dernier sa plus forte croissance en huit ans. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a déclaré ce mois-ci que la décision de relever les taux d'intérêt, actuellement à des plus bas historiques, entrerait en ligne de compte vers la fin de l'année.

L'activité des services, qui contribue pour plus des trois quarts à l'économie britannique, a progressé de 0,7% au deuxième trimestre après une croissance de 0,4% au trimestre précédent.

Si la production manufacturière a baissé de 0,3%, son premier repli trimestriel depuis deux ans, la production industrielle globale a gagné 1%, sa plus forte croissance depuis fin 2010, grâce à une augmentation de la production de pétrole et de gaz de mer du Nord.

La composante "mines et carrières" de la production industrielle, qui inclut l'extraction de pétrole et de gaz, a ainsi augmenté de 7,8%, sa plus forte progression depuis 1989.

La demande intérieure devrait se maintenir à un niveau élevé, la consommation des ménages bénéficiant de salaires en hausse et d'une inflation basse. L'investissement des entreprises montre également des signes de reprise.

La demande en provenance de la zone euro demeure en revanche faible et pèse sur l'industrie. Le secteur de la construction reste lui aussi à la traîne.

Les chiffres du PIB en première estimation sont établis à partir de moins de la moitié des données totales et sont souvent révisés.

(David Milliken et William Schomberg; Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)