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La consommation des ménages soutient la croissance britannique

Répétition titre. La croissance économique a été plus soutenue que précédemment estimé au cours des trois premiers mois de l'année, qui ont vu les revenus disponibles des ménages connaître leur hausse la plus marquée depuis 2001. /Photo prise le 3 juin 2015/REUTERS/Suzanne Plunkett

par Andy Bruce et David Milliken

LONDRES (Reuters) - Le Royaume-Uni a enregistré une croissance plus soutenue que précédemment estimé au cours des trois premiers mois de l'année, grâce au dynamisme de la consommation des ménages et à un redressement de l'investissement des entreprises, mais les exportations sont restées à la traîne.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,4% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2014, contre une estimation précédente de 0,3%, a annoncé l'Office des statistiques nationales (ONS).

Sur un an, la hausse du PIB a été revue en hausse d'un demi-point de pourcentage à 2,9%, bien plus que les 2,5% que les économistes attendaient en moyenne.

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La révision du chiffre trimestriel s'explique essentiellement par une baisse beaucoup moins forte qu'initialement annoncé de la production du secteur de la construction, du fait d'un changement de méthodologie.

L'investissement final a également été revu en hausse, à +2,0% sur le trimestre et +5,7% sur un an, alors que le commerce extérieur a apporté une contribution négative de 0,6 point.

Les dépenses des ménages, en hausse de 0,9% (+3,4% sur un an), ont été le principal moteur de la croissance.

Selon les données de l'ONS, leur revenu disponible a connu sa plus forte croissance depuis 2001 à la faveur d'augmentations salariales et d'un taux d'inflation au plus bas depuis 50 ans.

Le taux d'épargne des Britanniques a en outre reculé à son plus bas niveau depuis près de huit ans.

Le taux de croissance du premier trimestre est inférieur de moitié aux niveaux atteints au deuxième semestre 2014 mais les économistes comme la Banque d'Angleterre anticipent une accélération en cours d'année, tout en gardant un oeil sur la dégradation de la balance des paiements.

Le déficit courant du pays s'est établi à 26,548 milliards de livres (37,4 milliards d'euros) sur le premier trimestre, ce qui représente 5,8% du PIB. Les données 2014 ont été révisées à la hausse pour faire apparaître un déficit courant représentant 5,9% du PIB, ratio le plus élevé depuis le lancement de la série statistique en 1948.

Ces chiffres traduisent les rendements bas des investissements britanniques à l'étranger - notamment dans la zone euro - au moment où les investissements au Royaume-Uni génèrent des retours intéressants pour les investisseurs étrangers.

Le PIB de l'ensemble de 2014 a été révisé en hausse de 0,2 point de pourcentage, à 3,0%, ce qui représente la meilleure performance sur une année calendaire complète depuis 2006.

Les revenus disponibles réels des ménages ont augmenté de 4,5% d'une année sur l'autre au premier trimestre, soit le rythme le plus élevé en la matière depuis le deuxième trimestre 2001. Le taux d'épargne, de son côté, a reculé à 4,9% contre 5,9% au dernier trimestre 2014, revenant à son plus bas niveau depuis le troisième trimestre 2008.

(Benoît van Overstraeten et Véronique Tison pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)