Publicité
La bourse ferme dans 6 h 14 min
  • CAC 40

    8 249,30
    +44,49 (+0,54 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 101,36
    +19,62 (+0,39 %)
     
  • Dow Jones

    39 760,08
    +477,75 (+1,22 %)
     
  • EUR/USD

    1,0784
    -0,0046 (-0,42 %)
     
  • Gold future

    2 218,60
    +5,90 (+0,27 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 513,36
    +535,52 (+0,82 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    81,94
    +0,59 (+0,73 %)
     
  • DAX

    18 502,51
    +25,42 (+0,14 %)
     
  • FTSE 100

    7 972,67
    +40,69 (+0,51 %)
     
  • Nasdaq

    16 399,52
    +83,82 (+0,51 %)
     
  • S&P 500

    5 248,49
    +44,91 (+0,86 %)
     
  • Nikkei 225

    40 168,07
    -594,66 (-1,46 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2604
    -0,0034 (-0,27 %)
     

La croissance britannique reste solide au 3e trimestre

LONDRES (Reuters) - L'économie britannique semble avoir à peine souffert au troisième trimestre du vote en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne, montre jeudi la première estimation du produit intérieur brut, qui réduit encore la probabilité d'une nouvelle baisse du taux directeur de la Banque d'Angleterre.

Le PIB a augmenté de 0,5% sur la période juillet-septembre après une croissance de 0,7% au deuxième trimestre, a annoncé l'ONS, l'institut national de la statistique, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 0,3% seulement.

Par rapport au troisième trimestre de l'an dernier, la croissance britannique atteint 2,3%, le chiffre le plus élevé enregistré depuis le deuxième trimestre de l'an dernier.

Le ministre britannique des Finances s'est félicité de cette performance estimant qu'elle montrait que la Grande-Bretagne pouvait affronter les défis du Brexit.

PUBLICITÉ

"Les fondamentaux de l'économie britannique sont solides et les chiffres d'aujourd'hui montrent que l'économie est robuste", a déclaré Philip Hammond dans un communiqué.

"L'économie devra s'ajuster à la nouvelle relation avec l'Union européenne mais nous sommes en bonne position pour relever les défis et saisir les occasions à venir", a-t-il ajouté.

LES SERVICES, SEUL MOTEUR DE LA CROISSANCE

La livre a atteint un plus haut d'une semaine contre la devise américaine à 1,2273 dollar tandis que l'euro reculait à 88,93 pence contre 89,165 pence avant la publication des chiffres.

Le rendement à 10 ans des gilts, les obligations du Trésor britannique, a bondi de sept points de base à 1,23% au plus haut depuis le vote du 23 juin en faveur du Brexit.

"Il y a peu d'éléments attestant d'un effet marqué dans la période qui a suivi le vote", a déclaré l'économiste en chef de l'ONS, Joe Grice, ajoutant que la croissance se poursuivait sur la tendance observée depuis 2015.

Le fait que la croissance ait dépassé les attentes sur juillet-septembre est dû exclusivement au secteur des services, le plus important au Royaume-Uni, grâce entre autres, précise l'ONS, au pic de recettes des cinémas en juillet.

La production industrielle et le secteur de la construction se sont en revanche contractés de 0,4% et 1,4% respectivement.

La Banque d'Angleterre (BoE) avait déclaré le mois dernier que la première estimation du PIB montrerait sans doute un ralentissement de la croissance à 0,2% seulement au troisième trimestre.

La BoE doit décider jeudi prochain si elle réduit encore son taux directeur, déjà au plus bas de son histoire à 0,25%.

Mais son gouverneur, Mark Carney, a exprimé mardi sa préoccupation face à la forte baisse de la livre sterling et aux retombées à venir de cette dépréciation sur l'inflation, ce qui suggère qu'il n'est pas favorable à une nouvelle baisse de taux.

Les économistes interrogés par Reuters prévoient pour leur part que la banque centrale ne modifiera pas sa politique monétaire avant le début de l'an prochain.

(William Schomberg et David Miliken, Marc Angrand et Marc Joanny pour le service français)