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La Corse instaure une préférence régionale pour l’embauche

La mesure est soutenue par Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse. (AFP)
La mesure est soutenue par Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse. (AFP)

La mesure fait polémique. L’Etat dénonce une mesure de discrimination à l’embauche.

Favoriser l’embauche des Corses plutôt que des continentaux. C’est la mesure qui fait polémique, sur l’île de Beauté. La charte, signée par les président les présidents des chambres des métiers, du commerce et de l’agriculture ainsi que le STC (le Syndicat des Travailleurs Corses), instaure cette préférence insulaire. Concrètement, lors de l’embauche, à compétence égale entre deux candidats, il est demandé de privilégier le recrutement d’un Corse. Une promesse de campagne faite par les élus nationalistes.

Dans le quotidien Les Echos, Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse qui soutient cette mesure, détaille sa volonté. “La charte aura un caractère contraignant lorsqu’elle fera l’objet de protocoles signés entre les entreprises et les syndicats”. L’objectif est de faire baisser le chômage sur l’île, où le taux est d’environ 10,5%, avec 22 320 demandeurs d’emplois, toutes catégories confondues.

Les entreprises s’exposent à des poursuites

Une mesure qui ne plaît pas du tout au préfet de Corse, Bernard Schmeltz. Il dénonce l’illégalité de cette mesure, et rappelle que “toute disposition engageant l’entreprise et visant à favoriser le recrutement ou l’accès à la formation des personnes résidant en Corse ou d’origine corse pourrait être constitutive de l’infraction de discrimination à l’embauche”.

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Dans ce courrier, le préfet rappelle que les entreprises se livrant à de telles pratiques s’exposent à des poursuites civiles et pénales. Des propos perçus comme des “menaces” par Jean-Guy Talamoni, qui a réagi sur Twitter.

Les entrepreneurs qui signeront cette charte s’engageront pour deux ans. Pour évaluer l’efficacité de la mesure, un bilan d’étape sera réalisé à l’issue de la première année. La CGT et le Medef sont opposés à cette mesure.