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La Commission s'emploie à rouvrir les négociations avec Athènes

La Commission européenne travaille à la réouverture des négociations avec la Grèce, a déclaré mardi matin le président de l'institution, Jean-Claude Juncker, à quelques heures d'un sommet de la zone euro à Bruxelles. /Photo prise le 1er juillet 2015/REUTERS/Eric Vidal

STRASBOURG (Reuters) - La Commission européenne travaille à la réouverture des négociations avec la Grèce, a déclaré mardi matin le président de l'institution, Jean-Claude Juncker, à quelques heures d'un sommet de la zone euro à Bruxelles.

Le président de l'exécutif européen s’exprimait pour la première fois depuis le référendum de dimanche en Grèce, où le "non" aux réformes exigées par les créanciers de la Grèce en échange d’un nouveau plan d’aide l'a largement emporté (61,31%).

"La balle est maintenant dans le camp du gouvernement grec", a-t-il dit devant les députés réunis à Strasbourg, en réaffirmant qu'il ne souhaitait pas voir la Grèce contrainte de sortir de la zone euro ou de l'Union européenne.

"Ma volonté, c'est d'éviter un 'Grexit'. Je suis contre un 'Grexit'", a-t-il dit.

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"L'heure est venue de se retrouver autour de la table de négociations. On ne quitte pas la table de négociations. On ne quitte pas la table, ce qu'ont fait les Grecs, ce qui a été une erreur", a continué le président de la Commission européenne.

"S'il y avait une solution aujourd'hui, ce serait une solution trop simple, mais nous allons ouvrir la voie dans un esprit de respect mutuel".

Il a précisé qu’il exigerait du Premier ministre grec, Alexis Tsipras, une explication sur la signification du vote.

"Tout le monde dit qu’il faut respecter le vote des Grecs, mais je voudrais comprendre le vote des citoyens grecs. Ils ont dit non à un texte des trois institutions (Commission, BCE, FMI) qui était dépassé au moment ou il a été soumis aux voix", a-t-il affirmé.

Jean-Claude Juncker a également estimé qu’il fallait mettre fin, entre la Grèce et ses partenaires, à "l’arme rhétorique".

"Je n’accepte pas que les représentants des institutions soient qualifiés de terroristes par le gouvernement grec, a-t-il dit en référence aux propos de l'ex-ministre des Finances de la Grèce, Yanis Varoufakis.

(Gilbert Reilhac, Eric Faye pour le service français)